En 2005, trois des cinq Prix Killam, la plus haute distinction décernée dans le domaine de la recherche au Canada, ont été attribués à des chercheurs de McGill.
Luc Devroye, professeur de sciences informatiques et membre associé du Département de mathématiques et statistique, a remporté le Prix Killam en génie. Ses recherches portent sur différentes branches des mathématiques appliquées, dont l’informatique, la statistique mathématique et la théorie de la probabilité.
Margaret Lock, titulaire de la Chaire Marjorie Bronfman d’études sociales en médecine (et professeure au Département d’anthropologie), a remporté le Prix Killam en sciences sociales. Anthropologue de la médecine parmi les plus réputés du monde, elle s’intéresse aux relations qu’entretiennent la société et la culture, la technologie et le corps, sain ou malade. Ses recherches actuelles portent sur la démence et la maladie d’Alzheimer.
La semaine où le Prix Killam lui a été décerné, Margaret Lock a été par ailleurs nommée lauréate de la Fondation Trudeau. Elle figure parmi les cinq personnalités canadiennes reconnues cette année pour leurs remarquables contributions aux sciences sociales et humaines.
Nahum Sonenberg, titulaire de la Chaire James McGill du Département de biochimie et du Centre de recherche sur le cancer de McGill, a obtenu le Prix Killam en sciences de la santé. Nahum Sonenberg mène des recherches avant-gardistes sur les processus biologiques fondamentaux dans les cellules normales et cancéreuses qui ont joué un rôle essentiel dans l’élaboration de nouveaux traitements contre le cancer. Outre son intérêt pour cette maladie, il étudie également la virologie, les poliovirus, les rhinovirus, le VIH et le virus de l’hépatite C.