Pedestrians and cyclists to share space on downtown campus

Starting next week, McGill’s downtown lower campus will become a Shared Space where cycling will be permitted. This means mounted cyclists will circulate on the same pathways as pedestrians. Pedestrians will remain the primary users of this shared space and will have the right of way at all times.
Beginning next week, cyclists will be allowed to ride their bikes through downtown campus.
Beginning next week, cyclists will be allowed to ride their bikes through downtown campus.

The following is a message from Robert Couvrette, Associate Vice-Principal (Facilities Management and Ancillary Services) 

Un message de Robert Couvrette, vice-principal adjoint (gestion des installations et services auxiliaires)

Starting next week, McGill’s downtown lower campus will become a Shared Space where cycling will be permitted. This means mounted cyclists will circulate on the same pathways as pedestrians. Pedestrians will remain the primary users of this shared space and will have the right of way at all times.

This pilot project replaces the measure requiring cyclists to dismount their bicycles, implemented in 2010 as part of McGill’s efforts to create a pedestrian-friendly campus but which has proved difficult to enforce and therefore ineffective in ensuring pedestrian safety. The new procedure does not affect McTavish St., which is a public space under the City of Montreal’s jurisdiction, where cycling remains prohibited.

The University’s decision to adopt a shared-space approach follows a three-year consultation and research process led by McGill’s Cycling Working Group (CWG), which I struck in the fall of 2013. The CWG included relevant experts and representatives of a broad range of perspectives from across the McGill community (see membership).

The CWG studied several scenarios – from maintaining the “walk your bike” measure to creating dedicated cyling paths – before concluding in its report that a Shared Space regulation would be the best approach for McGill. This approach, which aligns with similar approaches at other university campuses in urban settings, was validated by Vélo Québec, an independent external body.

Community support and safety as priorities

Before proceeding, we wanted to ensure the McGill community agreed with the idea of allowing cycling on campus. A survey of the community in the spring of 2015 concluded that approximately 60 per cent of the respondents “agreed” or “somewhat agreed” that cycling should be allowed on campus.

And of course, we wanted to make sure safety would not be compromised. We asked McGill professors Kevin Manaugh (Dept. of Geography) and Luis Miranda-Moreno (Civil Engineering) to look into the real and perceived risk of collisions between mounted cyclists and pedestrians. Their research concluded that cyclists travel at relatively reasonable speeds (11.4 km/h on average) and that those speeds decrease as pedestrian density increases. (Read the working group’s follow-up report).

As part of the new Shared-Space procedure, we will install signage, along with several speedbumps on campus to ensure that remains the case and include speed-mitigation elements in any future redesign projects on campus.

I want to thank members of the Cycling Working Group, as well as Profs. Manaugh and Miranda-Moreno, for the time they devoted to helping our community arrive at what I hope will allow for a harmonious cohabitation between pedestrians and cyclists on our downtown campus without compromising any of our community members’ safety. Thank you also to all the other members of the McGill community who have communicated with us and provided input since the start of this process.

As mentioned above, this is a pilot project. We encourage the community to remain vigilant in ensuring respectful and safe movement across campus of all community members. We will continue to monitor circulation on campus closely and make further recommendations or adjustments as required. I invite you to continue writing to us should you have any questions or concerns.

 

Piétons et cyclistes cohabiteront sur le campus du centre-ville

À compter de la semaine prochaine, le secteur inférieur du campus du centre-ville de l’Université McGill deviendra un espace partagé par les piétons et les cyclistes. Les déplacements en vélo seront donc permis, et piétons et cyclistes emprunteront les mêmes voies de circulation. Les piétons demeureront les principaux utilisateurs de cet espace partagé et auront priorité en tout temps.

Dans le cadre de ce projet pilote, les cyclistes n’auront plus à descendre de leur vélo pour circuler sur le campus, comme l’exigeait une mesure adoptée en 2010 pour faire du campus du centre-ville un environnement plus accueillant pour les piétons, mais qui s’est révélée difficile à faire respecter et, par conséquent, inefficace pour assurer la sécurité des piétons. Il convient toutefois de noter que les déplacements en vélo sur la rue McTavish demeureront interdits, puisqu’il s’agit d’un espace public placé sous l’autorité de la Ville de Montréal.

L’Université a pris cette décision à la suite d’un processus de consultation et de recherche de trois ans mené par le Groupe de travail sur l’usage de la bicyclette sur le campus, que j’ai mis sur pied à l’automne 2013. Ce groupe de travail était composé d’experts et de représentants de la communauté mcgilloise venus de divers horizons (cliquez ici pour connaître la composition du Groupe de travail).

Le Groupe de travail a étudié plusieurs scénarios – allant du statu quo à la création de pistes cyclables – avant de conclure dans son rapport que l’adoption d’un espace partagé réglementé constituerait la meilleure solution pour l’Université McGill. Le bien-fondé de cette approche, semblable à celle adoptée par d’autres universités situées en milieu urbain, a été confirmé par Vélo Québec, organisme indépendant.

Nos priorités : appui de la communauté et sécurité

Avant d’adopter cette nouvelle approche, nous avons tenu à nous assurer que les membres de la communauté mcgilloise étaient prêts à voir circuler des cyclistes sur le campus. Un sondage réalisé au printemps de 2015 a révélé qu’environ 60 pour cent des répondants étaient « d’accord » ou « plutôt d’accord » avec cette idée.

Nous voulions également nous assurer que la sécurité des piétons et des cyclistes ne serait pas menacée. C’est pourquoi nous avons demandé aux professeurs Kevin Manaugh (Département de géographie) et Luis Miranda-Moreno (Département de génie civil) d’étudier le risque réel et apparent de collision entre cyclistes et piétons. Ils ont conclu que les cyclistes se déplacent à une vitesse relativement raisonnable (11,4 km/h en moyenne) et que cette vitesse diminue au fur et à mesure que la densité des piétons augmente. (La suite au rapport initial est disponible ici.)

Afin d’assurer la sécurité de tous ceux qui circuleront sur le campus, nous installerons de nouveaux panneaux de signalisation et plusieurs dos d’âne. Nous verrons également à intégrer des mesures de réduction de la vitesse à tout projet de réaménagement sur le campus.

Je tiens à remercier les membres du Groupe de travail sur l’usage de la bicyclette sur le campus ainsi que les professeurs Manaugh et Miranda-Moreno pour leur travail de consultation et de recherche. J’ose espérer que ce nouvel espace partagé permettra la cohabitation harmonieuse et sécuritaire des piétons et des cyclistes sur le campus du centre-ville. Je remercie également tous les autres membres de la communauté mcgilloise qui ont communiqué avec nous depuis le début du processus de consultation afin de nous faire part de leurs commentaires.

Comme nous l’avons mentionné précédemment, il s’agit d’un projet pilote. Nous vous demandons de demeurer vigilants afin que tous les McGillois puissent se déplacer en toute sécurité, dans le respect les uns des autres, sur les terrains de l’Université. Nous continuerons à surveiller de près les déplacements sur le campus et, au besoin, formulerons d’autres recommandations ou apporterons des modifications au projet. Si vous avez des questions ou des préoccupations, n’hésitez pas à nous écrire.