Prix et Bourses de recherche Killam

Le 11 mai, au Complexe des sciences de la vie, Heather Munroe-Blum, principale de l'Université McGill (à gauche) et Denis Thérien, vice-principal (recherche et relations internationales) (à droite), en compagnie de George Cooper, fiduciaire gérant des Fiducies Killam (deuxième, à droite), ont rendu hommage aux nouveaux boursiers Killam; (de gauche à droite) Philippe Gros, François Ricard et Wadgi G. Habashi. (Owen Egan)
Le 11 mai, au Complexe des sciences de la vie, Heather Munroe-Blum, principale de l'Université McGill (à gauche) et Denis Thérien, vice-principal (recherche et relations internationales) (à droite), en compagnie de George Cooper, fiduciaire gérant des Fiducies Killam (deuxième, à droite), ont rendu hommage aux nouveaux boursiers Killam; (de gauche à droite) Philippe Gros, François Ricard et Wadgi G. Habashi. (Owen Egan)

Chaque année, le Conseil des Arts du Canada attribue cinq Prix Killam d’une valeur de 100 000 dollars à des chercheurs canadiens qui se sont distingués dans le domaine des sciences de la santé, des sciences naturelles, du génie, des sciences sociales et des sciences humaines. Le 11 mai, trois chercheurs de McGill ont reçu cet honneur. Le Dr Philippe Gros (sciences de la santé) est titulaire de la Chaire de biochimie James McGill au Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman. Ses recherches révolutionnaires en génétique ont conduit à l’identification du gène à l’origine du spina-bifida, à l’isolement de la famille de gènes à résistance pléïotrope, résistants au cancer, et à l’identification de nouveaux gènes de vulnérabilité au paludisme. Wagdi G. Habashi (génie) est professeur au Département de génie mécanique et un chef de file de renommée internationale dans le domaine de la dynamique informatisée des fluides, essentielle pour empêcher la formation de givre en vol. François Ricard (sciences humaines) est professeur au Département de langue et littérature françaises et titulaire de la Chaire de littérature québécoise et roman moderne James McGill; il est l’un des plus grands historiens de la société québécoise contemporaine et renommé pour ses travaux sur l’écrivaine canadienne Gabrielle Roy. « Nous sommes extrêmement fiers de ces éminents chercheurs, qui ont tous reçu un grand nombre de prix au cours de leur remarquable carrière  », a déclaré la principale et vice-chancelière de l’Université McGill, la Pre Heather Munroe­Blum. « L’Université se joint à moi afin de leur offrir nos plus sincères félicitations pour cette prestigieuse marque de reconnaissance.  » Dix-neuf chercheurs de McGill ont reçu le Prix Killam depuis la création de ce programme en 1981.

Par ailleurs, le physicien de McGill Robert Brandenberger fait partie des neuf lauréats d’une Bourse de recherche Killam 2009 décernée par  le Conseil des Arts du Canada. Le Pr Brandenberger étudie des modèles de l’origine de l’Univers reliant la théorie des forces fondamentales de la nature aux observations cosmologiques. Cette bourse de recherche d’une valeur de 70 000 dollars par an pendant deux ans permettra au Pr Brandenberger « d’approfondir [ses] recherches sur la théorie des supercordes qui unifie toutes les forces de la nature avec les observations cosmologiques ».

« Qu’il s’agisse des Prix ou des Bourses de recherche Killam, une chose est certaine : voici un programme dont le seul critère est indiscutablement l’excellence », déclare Denis Thérien, vice-principal (recherche et relations internationales) de McGill. « Nous avons beaucoup de chance au Canada d’avoir accès à un programme aussi généreux et centré sur l’excellence, car il soutient et honore les chefs de file de la recherche de nos établissements. Il nous rappelle aussi que la principale mission de l’université est la production du savoir et la formation d’étudiants chevronnés et compétents. »

Un jury de 14 illustres chercheurs canadiens sélectionne les lauréats des Prix et des Bourses Killam, financés par un legs et un don de Dorothy J. Killam, à la mémoire de son époux, Izaak Walton Killam.