Message du vice-principal (recherche et relations internationales)

Ces derniers mois, l’excellence de McGill a reçu de nouvelles lettres de noblesse, avec un classement remarquable au palmarès des 100 meilleures universités du monde de Newsweek et dans celui qu’a dressé l’Université Jiao Tong de Shanghai. Elle est aussi la seule université canadienne à avoir été distinguée par le Times Higher Education Supplement parmi les 25 plus grandes universités du monde pour 2006. Cette consécration n’est pas anecdotique. Grâce à ses activités d’enseignement et de recherche et les services qu’elle rend à la société, McGill exerce une influence indiscutable sur Montréal, le Québec et le Canada. En témoignent les subventions que reçoivent ses chercheurs, qui se chiffrent chaque année à environ un demi-milliard de dollars, les milliers de personnes que mobilisent ses activités de recherche et les connaissances que celles-ci génèrent, de même que leur rôle crucial dans l’amélioration de l’économie et de la qualité de vie des habitants de la planète.

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Cette place de chef de file, McGill la doit à la planification, au renforcement et au développement de ses domaines de compétence, de manière à pérenniser sa compétitivité et à optimiser la contribution qu’elle apporte à la société.

Ce qui nous mène tout naturellement au cerveau humain, fil conducteur de ce numéro d’en tête. Les neurosciences sont non seulement fascinantes, elles constituent également un des fleurons de la recherche qui se fait à McGill. Au cours des années 1930, lorsque Wilder Penfield a fondé l’Institut neurologique de Montréal, le cerveau était alors un territoire scientifique encore largement inexploré. Depuis, nous avons beaucoup appris sur les fonctions et les troubles du cerveau. Les neurosciences jettent des ponts entre diverses disciplines et forgent des réseaux qui autorisent le déploiement de nouvelles initiatives. Aujourd’hui, nous progressons à grands pas vers le traitement, voire la guérison, de plusieurs maladies et troubles neurologiques. Et les chercheurs de McGill et de ses hôpitaux affiliés sont à l’origine de nombreux progrès à ce chapitre.

L’énergie et l’enthousiasme des membres de ce groupe dynamique de découvreurs, qu’ils soient chercheurs chevronnés ou étudiants, sont palpables. Tous aspirent à améliorer l’avenir de l’humanité et, moyennant l’appui non démenti des secteurs public et privé, il ne fait aucun doute qu’ils y parviendront.

La reconnaissance dont jouit McGill à l’échelle internationale est certes le motif d’une grande satisfaction, mais il ne faut pas oublier que derrière ces louanges, ce sont les réalisations de nos chercheurs qu’il importe réellement de célébrer.

Denis Thérien

vice-principal

(recherche et relations internationales)