Message du vice-principal (recherche et relations internationales)

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On me demande souvent si j’aime mon travail. À cette question, je propose deux réponses.

Au printemps, le Conseil canadien pour l’avancement de l’éducation a décerné à en tête la médaille d’or du meilleur magazine dans le cadre de son Prix d’excellence 2007. Si cette reconnaissance est incontestablement une source de fierté pour notre équipe, elle témoigne aussi de la qualité des recherches menées à McGill.

Et si un magazine doit sa qualité aux sujets qu’il aborde, force est de constater qu’en tête n’a que l’embarras du choix. Qu’il s’agisse de génomique ou de nanotechnologie, de droits de la personne ou de marchés émergents, nos chercheurs partagent deux qualités : la passion pour la découverte et la volonté de changer le monde, pour le mieux.

Peut-être même ont-ils cela dans le sang? James McGill était un aventurier courageux qui a risqué sa vie pour explorer les territoires sauvages du Canada, ainsi qu’un homme dévoué à la cause publique qui n’a eu de cesse, dans le cadre de ses fonctions de magistrat municipal, de faire partie de la solution et non du problème. L’université qui porte aujourd’hui son nom est indéniablement son héritage bien vivant, fédérant une masse critique de chercheurs motivés par la volonté d’explorer des territoires inconnus et de servir le bien universel. En outre, comme l’illustre l’article-vedette de ce numéro sur les chercheurs de premier cycle, cet héritage se fait chaque jour plus lumineux : les jeunes esprits les plus aiguisés de l’Université ne se limitent pas à apprendre au sujet de découvertes de pointe en temps réel, ils modifient également la manière dont les recherches se font. Ce qui nous ramène à notre devise : changer.

Voilà pour la réponse élaborée. Et pour la version abrégée? Comment pourrais-je ne pas aimer travailler avec une équipe aussi dynamique et féconde, avec un groupe aussi passionnément engagé à approfondir le savoir humain tout en améliorant l’avenir de l’humanité? De la chimie verte aux efforts consentis pour donner une chance de survie aux nourrissons souffrant de malformations cardiaques, nos chercheurs méritent une médaille d’or et c’est avec le plus grand des plaisirs que je vous invite à découvrir leurs exploits dans ces pages.

Denis Thérien

Vice-principal

(recherche et relations internationales)