Le fil directeur de ce deuxième numéro d’en tête est l’une des questions les plus urgentes à laquelle l’humanité doit répondre : Que faire pour protéger et assurer la prospérité de notre planète pour les générations actuelles et futures?
S’il m’était possible d’apporter une réponse en un seul mot à cette question, je dirais alors que c’est la passion, car nul ne saurait trouver plus passionnés que les chercheurs dont les travaux sont décrits dans ces pages.
J’ai accepté le mandat de vice-principal à la recherche et aux relations internationales à l’automne dernier, parce que je suis convaincu que cette université compte en son sein des chercheurs qui ont à la fois les capacités et la volonté d’apporter une contribution originale au monde dans lequel ils vivent et travaillent.
Dans ces pages, vous ferez la connaissance de chercheurs qui conduisent leurs recherches dans des laboratoires, mais aussi en altitude et dans le Grand Nord, ou encore dans les pays les plus chauds et les plus pauvres de la planète. Même si parfois des continents les séparent, les réseaux interdisciplinaires et internationaux auxquels ils sont rattachés leur permettent de rester étroitement en contact les uns avec les autres. Aucun d’entre eux n’est retranché dans une tour d’ivoire, aucun ne saurait être comparé aux savants vieux jeu qui réfléchissent dans un superbe isolement, loin des rumeurs de ce monde. Outre qu’ils suscitent notre admiration, ces confrères sont de fait animés par la conviction qu’ils ont le privilège d’être là où ils sont, en plein cœur des enjeux du XXIe siècle.
Lorsque ce numéro a été conçu, nous avions convenu que l’environnement et le développement durable devaient figurer au centre de certains, mais pas de tous les articles. Après en avoir pris connaissance, vous constaterez que, peut-être par le plus heureux des hasards, toutes les recherches dont il est question dans ces pages concernent d’une manière ou d’une autre la survie à long terme de notre planète, de notre société, de notre corps, de notre esprit et de notre âme.
C’est donc avec grande fierté que je vous présente ces chercheurs, dont la passion inspire tout à la fois admiration et confiance.
Denis Thérien
vice-principal
(recherche et relations internationales)