Les forces de la recherche en chiffres

Sugarcane_sÀ problème complexe, solution complexe. Voilà pourquoi le Réseau des cultures vertes puise, à McGill et dans treize universités canadiennes, des chercheurs de diverses disciplines. « Nous essayons de mettre au point des espèces végétales aptes à entrer dans la fabrication d’agrocarburants et à fixer le carbone – tout en contrôlant le régime de production afin de générer moins d’oxyde d’azote et de piéger davantage de carbone dans les sols », explique Don Smith, spécialiste de la phytologie à McGill et directeur scientifique du Réseau des cultures vertes. « Pour y parvenir, nous devons faire appel à des expertises très spécifiques qui complètent les atouts dont dispose McGill dans le domaine de l’étude des sols et des interactions plantes-pathogènes ». Le professeur Smith a donc parcouru le Canada à la recherche d’experts dans les domaines suivants:

Enzymes et bactéries permettant la conversion de l’oxyde nitreux : Illimar Altosaar (Université d’Ottawa), Jim Germida (Université de la Saskatchewan)

Émissions d’oxyde d’azote par les sols : David Burton (Collège des sciences agricoles de Nouvelle-Écosse), Gary Kachanoski (Université d’Alberta)

Production d’huile à partir de graines : Peter McVetty et Muhammed Tahir (Université du Manitoba), Robert Bradley (Université de Sherbrooke)

Photosynthèse : William Plaxton (Université Queen’s), Fathey Sarhan (Université du Québec à Montréal), Greg Vanlerberghe (Université de Toronto), Norman P. A. Hüner (Université de Western Ontario)

Interactions plantes-pathogènes : Kevin Vessey (Université Saint Mary’s)

Génétique de la phytologie moléculaire : Brian Ellis et Ljerka Kunst (Université de la Colombie-Britannique), Bernard Grodzinski, Barry Micallef et Steven Rothstein (Université de Guelph)