Le French side de McGill a le vent dans les voiles!

Le nombre d’étudiants francophones à McGill augmente d’année en année, à telle enseigne que son fondateur, James McGill – qui était lui-même bilingue et avait épousé une francophone – ne reconnaîtrait pas le profil du corps étudiant de son université.

students-3Saviez-vous qu’à l’Université McGill, un étudiant sur cinq est de langue maternelle française?

Le nombre d’étudiants francophones à McGill augmente d’année en année, à telle enseigne que son fondateur, James McGill – qui était lui-même bilingue et avait épousé une francophone – ne reconnaîtrait pas le profil du corps étudiant de son université.

Le French side de McGill est présent et bien vivant partout sur les campus et au-delà de nos murs.

McGill tend la main aux étudiants francophones. C’est pourquoi elle a lancé les campagnes « McGill, c’est pour moi » et « French side de McGill ». Déployée dans le métro et en ligne, cette dernière cible les 16‑24 ans en prévision du 1er mars, date limite d’inscription dans les universités.

L’automne venu, nos conseillers font la virée des cégeps de la province, de Montréal aux Îles-de-la-Madeleine, puis en Abitibi, pour recruter des étudiants. La délégation de McGill visite au total 75 cégeps.

Par ailleurs, tout au long de 2017, il y aura de nombreuses activités à caractère francophone sur nos campus.

Cette semaine se tient l’activité Voici une journée à McGill, qui donne au futur étudiant francophone de McGill la chance de rencontrer un étudiant ayant un parcours scolaire semblable au sien.

Ce jumelage permet aux cégépiens de découvrir un nouveau milieu d’apprentissage au sein d’une université anglophone. En effet, ils vivent une journée typique à McGill en accompagnant les étudiants à leurs cours et aux divers lieux qu’ils fréquentent au quotidien.

Le programme existe depuis trois ans. La première année, 15 cégépiens s’y sont inscrits. Cette année, on dénombre plus 150 inscriptions. Les participants, qui proviennent de 25 cégeps francophones, nous arrivent de partout au Québec : Rivière-du-Loup, Drummondville, Chicoutimi, région de Beauce-Appalaches, Montréal, Sainte-Thérèse, Valleyfield, Saint-Jean-sur-Richelieu, Shawinigan, L’Assomption, Victoriaville, Québec et Saint-Félicien.

L’idée de la journée à McGill a germé dans la tête de Jocelyne Younan, registraire associée, Recrutement au premier cycle. L’activité, explique-t-elle, se déroule pendant les vacances des cégépiens et la période au cours de laquelle ils choisissent leur université.

« Je me suis dit que nous pourrions accueillir des cégépiens de tous les horizons et les jumeler avec leurs pairs comme on le fait pour les étudiants de langue anglaise. Ils peuvent ainsi prendre le pouls de ce milieu nouveau et anglophone. Ils ont le droit de remettre leurs travaux et de faire leurs examens en français, donc nous nous sommes dit que nous pourrions leur faire connaître davantage le campus. Nous espérons qu’ils repartiront avec une impression positive! »

Congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) de 8 au 12 mai, 375e anniversaire de Montréal et 150e du Canada, 40e anniversaire du mensuel Le Délit et nombreuses activités prévues dans le cadre de la Francofête : en 2017, les occasions de célébrer en français à McGill seront nombreuses!

Pour la première fois, l’Université est dirigée par une femme francophone, Suzanne Fortier, scientifique de formation. La principale Fortier invite tous les étudiants à participer à la vie de McGill et de Montréal au cours de cette année phare que sera 2017.

Pour en savoir davantage sur l’activité Voici une journée à McGill.