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The Honourable François-Philippe Champagne, Minister of Innovation, Science and Industry, announced $1.4 billion in support of 11 large-scale research initiatives through the Canada First Research Excellence Fund (CFREF) today at Concordia University in Montreal. The CFREF grants are awarded through a highly competitive process to the top programs in their fields.
McGill is the recipient of a landmark $165 million CFREF grant to launch DNA to RNA: An Inclusive Canadian Approach to Genomic-based RNA Therapeutics (D2R), a first-of-its-kind global research effort specializing in the development and delivery of more inclusive genomic-based RNA therapeutics. D2R will receive significant support from more than 50 partners, including many from academia and industry, who have all pledged to invest in the research, which brings the total amount invested in D2R to $353 million.
Canadian academic partnering institutions include the University of Ottawa, the University of British Columbia (UBC), McMaster University and l’Université de Sherbrooke.
“McGill’s commitments to RNA and genomics sciences over several decades have built a critical mass of researchers and exceptional facilities to lead the RNA therapeutics revolution,” says Martha Crago, Vice-Principal, Research and Innovation. “This significant research investment will open a new frontier in the treatment of diseases and disorders.”
“McGill is grateful to the Government of Canada and an impressive group of global partners for their support of this world-leading, inclusive program of research excellence and innovation,” says Deep Saini, Principal and Vice-Chancellor of McGill.
The RNA revolution
The remarkable and rapid success of mRNA vaccines against SARS-CoV-2 demonstrated the power of combining genomics with RNA technology. RNA therapeutics can be developed and produced much more quickly than traditional small molecule drugs, which can take years to discover and cost billions to produce.
D2R-led research has the potential to provide breakthrough treatments for a wide spectrum of diseases, such as those caused by emerging viruses that threaten our society with pandemics, rare genetic disorders that are incurable or prohibitively expensive to treat, and cancer, which is the number one cause of death in Canada.
“To treat complex conditions and their associated catastrophic health and economic consequences more effectively, we need to work across sectors and with an engaged group of partners,” says Mark Lathrop, Scientific Director of the McGill Genome Centre, and the Scientific Director of D2R. “D2R is creating a nexus for genomics and RNA research and demonstrating leadership in the implementation of inclusive social and regulatory policies to address global health needs.”
An inclusive approach
The team of seventy researchers from five academic institutions, will work collaboratively with Canada’s Indigenous and immigrant populations, including with the partnering Network Environments for Indigenous Health Research (NEIHR), to ensure the promise of RNA therapeutics is made widely available in a manner that is inclusive and beneficial to all Canadians.
Training of students and postdocs and support for early career researchers are core priorities of D2R, as is interdisciplinary work among researchers in AI, data science and RNA therapeutics, RNA biology, social sciences, law, ethics, and Indigenous heath.
“The D2R Initiative will develop safe and effective therapies, focus on creating more inclusive genomic datasets, and work to break down historical barriers to medicines and care through close partnership with equity-deserving communities,” says Amélie Quesnel-Vallée, Canada Research Chair in Policies and Health Inequalities, Inaugural Chair of the Department of Equity, Ethics and Policy at McGill, and D2R’s Co-Scientific Director.
Excellence spanning decades and institutions
The D2R Initiative builds on McGill’s 50-year history in RNA discovery and innovation. This includes researchers such as Prof. Nahum Sonenberg who in 1976 first identified the cap-binding protein eIF4E, a key component in RNA’s ability to regulate the replication of cells. Also, a member of the D2R team is University of British Columbia’s Dr. Pieter Cullis, whose work in lipid nanoparticles was an essential precursor to the later development of mRNA vaccines.
Several Fortune 500 pharmaceutical companies are engaged with D2R. Eight additional academic partners, including five international partners, have also joined forces on this initiative.
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Government of Canada press release
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165 millions pour un programme de recherche inclusif de classe mondiale sur la génomique et l’ARN
Le gouvernement du Canada accorde à l’Université McGill une subvention d’une ampleur inédite pour la création d’une plateforme internationale de traitements novateurs.
L’Honourable François-Philippe Champagne, Ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, a annoncé aujourd’hui à l’Université Concordia (Montréal) un investissement de 1,4 milliard de dollars pour soutenir 11 initiatives de recherche à grande échelle dans le cadre du Fonds d’excellence en recherche Apogée Canada (fonds Apogée). Les subventions du fonds Apogée sont attribuées aux meilleurs programmes d’un domaine à la suite d’un processus hautement concurrentiel.
McGill recevra un financement majeur de 165 millions de dollars du fonds Apogée pour lancer le projet De l’ADN à l’ARN : une approche canadienne inclusive des traitements génomiques à base d’ARN (D2R), une initiative de recherche unique en son genre qui vise au développement de nouveaux traitements à base d’ARN plus inclusifs. Le programme recevra un soutien important de plus de 50 partenaires, dont bon nombre proviennent du milieu universitaire et du secteur privé et dont la contribution promise amènera l’investissement total à 353 millions de dollars.
Parmi les établissements partenaires canadiens, on peut compter l’Université d’Ottawa, l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université McMaster et l’Université de Sherbrooke.
« McGill œuvre en génomique et en ARN depuis plusieurs décennies; cela lui a permis de se donner une masse critique de scientifiques et des installations exceptionnelles pour révolutionner les thérapies à ARN, affirme Martha Crago, vice-principale à la recherche et à l’innovation. « Cet important investissement dans la recherche ouvrira une nouvelle frontière dans le traitement des maladies humaines. »
« L’Université remercie le gouvernement du Canada et ses partenaires mondiaux exceptionnels pour le soutien apporté à ce programme inclusif d’excellence et d’innovation en recherche de calibre international, » affirme Deep Saini, principal et vice-chancelier.
La révolution de l’ARN
L’efficacité remarquable et rapide des vaccins à ARNm contre le SRAS-CoV-2 a démontré le potentiel de la génomique combinée à la technologie à ARN. Les traitements à ARN peuvent être mis au point et produits beaucoup plus vite que les classiques médicaments à petites molécules, dont la découverte demande des années de travail et les coûts de production se chiffrent en milliards de dollars.
La recherche en D2R pourrait donner lieu à des traitements révolutionnaires pour tout un éventail de maladies, dont celles causées par des virus émergents qui menacent de causer des pandémies, des troubles génétiques rares et incurables ou au traitement ruineux, ou des cancers – la première cause de décès au pays.
« Pour traiter plus efficacement des problèmes de santé complexes et leurs conséquences sanitaires et économiques, nous devons décompartimenter la recherche et travailler avec un groupe de partenaires engagés », explique Mark Lathrop, directeur scientifique du Centre d’innovation Génome Québec et Université McGill et directeur scientifique de D2R. « En plus de créer un pôle de recherche sur la génomique et l’ARN, le programme D2R donne l’exemple en matière d’application de politiques sociales et réglementaires inclusives pour répondre aux besoins en santé dans le monde. »
Une approche inclusive
L’équipe de 70 chercheuses et chercheurs de cinq établissements travaillera en collaboration avec les populations autochtones et immigrantes du pays, dont son partenaire Environnement réseau pour la recherche sur la santé des Autochtones (ERRSA), pour offrir les prometteurs traitements à ARN de manière inclusive et avantageuse à tout le Canada.
Parmi ses grandes priorités, le projet D2R compte la formation des étudiantes, étudiants et stagiaires postdoctoraux et le soutien aux chercheuses et chercheurs en début de carrière; il mise aussi sur l’interdisciplinarité en réunissant des scientifiques de l’IA, de la science des données, des traitements à ARN, de la biologie de l’ARN, des sciences sociales, du droit, de l’éthique et de la santé autochtone.
« L’initiative D2R mettra au point des traitements sûrs et efficaces, visera la création d’ensembles de données génomiques plus inclusifs, et cherchera à aplanir les obstacles historiques à l’administration de soins et de traitements grâce à un partenariat étroit avec les communautés en quête d’équité, explique Amélie Quesnel-Vallée, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politiques et inégalités sociales de santé, première directrice du Département d’équité, d’éthique et de politiques de McGill et codirectrice scientifique de D2R.
L’excellence à travers les âges et les établissements
L’initiative D2R table sur cinquante années de découvertes et d’innovation sur l’ARN à l’Université McGill. C’est notamment le fait de scientifiques comme Prof. Nahum Sonenberg, qui a découvert en 1976 la protéine eIF4E, qui se lie à la coiffe de l’ARNm et constitue l’une des clés de la capacité de l’ARN à réguler la réplication des cellules. Pensons également à l’un des membres de l’équipe D2R, Pieter Cullis (Université de la Colombie-Britannique), dont les travaux sur les nanoparticules lipidiques ont joué un rôle essentiel dans l’avènement des vaccins à ARNm.
Plusieurs pharmaceutiques du classement Fortune 500 se sont aussi engagées à soutenir D2R. Huit autres partenaires universitaires, donc cinq à l’étranger, se sont aussi joints à l’initiative.
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