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COVID-19 has taken a relatively limited toll on the mental health of most people around the globe, according to a paper published on March 8 in the BMJ by a McGill University-led research team involving collaborators from McMaster University, the University of Toronto, and other institutions.
The team reviewed data from 137 studies in various languages involving 134 cohorts of people from around the world. Most of the studies were from high or middle-income countries, and about 75 per cent of participants were adults and 25 per cent were children and adolescents between the ages of 10-19.
To their surprise, the researchers found that despite the dramatic stories to the contrary, where changes in mental health symptoms were identified compared to before the pandemic, these changes were minimal for the most part. This held true whether the studies covered the mental health of the population as a whole or that of specific groups (e.g., people of particular ages, sex or gender, or with pre-existing medical or mental health conditions).
Mental health during the pandemic – need for a more nuanced understanding
“Mental health in COVID-19 is much more nuanced than people have made it out to be,” says Brett Thombs, the senior author, a Canada Research Chair and professor in the Department of Psychiatry at McGill University and senior researcher at the Lady Davis Institute of the Jewish General Hospital. “Claims that the mental health of most people has deteriorated significantly during the pandemic have been based primarily on individual studies that are ‘snapshots’ of a particular situation, in a particular place, at a particular time. They typically don’t involve any long-term comparison with what had existed before or came after.”
A story of resilience
By doing an overview of studies from around the world with data about the mental health of various populations, both prior to the pandemic and during COVID-19, the researchers found that there was little change in the mental health of most of the populations studied.
“This is by far the most comprehensive study on COVID-19 mental health in the world, and it shows that, in general, people have been much more resilient than many have assumed,” says Ying Sun, the first author on the paper and a research coordinator from the Lady Davis Institute.
The pandemic’s disproportionate effect on women
Some women experienced a worsening of symptoms – whether of anxiety, depression or general mental health. This could be due to their multiple family responsibilities, working in health care or elder care, or, in some cases, family violence.
“This is concerning and suggests that some women, as well as some people in other groups, have experienced changes for the worse in their mental health and will need ongoing access to mental health support,” said Danielle Rice, an Assistant Professor at McMaster University and St. Joseph’s Hospital in Hamilton, Ontario. “The Canadian federal and provincial governments along with governments elsewhere in the world have worked to increase access to mental health services during the pandemic, and should ensure that these services continue to be available.”
Moving forward
“Our findings underline the importance of doing rigorous science – otherwise, our expectations and assumptions, together with poor-quality studies and anecdotes – can become self-fulfilling prophecies,” says Thombs.
The McGill University and Lady Davis Institute team is continuing to update their findings as research accumulates to look at mental health across different time periods in the pandemic. They are also looking at what governments and health agencies can do to ensure that researchers have access to better-quality and more timely mental health data going forward so that our health systems can gather information that will allow them to target mental health resources to people who need them most.
Some effects:
- Among studies of the general population, no changes were found for general mental health or anxiety symptoms.
- Depression symptoms worsened by minimal to small amounts for older adults, university students, and people who self-identified as belonging to a sexual or gender minority group, but not for other groups.
- For parents, general mental health and anxiety symptoms were seen to worsen, although these results were based on only a small number of studies and participants.
- The findings are consistent with the largest study on suicide during the pandemic, which included monthly data from official government sources on suicide occurrences from 21 countries between January 1, 2019 or earlier to July 31, 2020 and found no evidence of a statistically significant increase in any country or region; statistically significant decreases did, however, occur in 12 countries or regions.
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L’étude la plus complète au monde sur la santé mentale liée à la COVID-19
Selon un article publié aujourd’hui dans le journal BMJ par une équipe de recherche de l’Université McGill et impliquant des collaborateurs de l’Université McMaster, de l’Université de Toronto et d’autres institutions, la pandémie de COVID-19 a eu un impact relativement limité sur la santé mentale de la plupart des personnes dans le monde.
L’équipe a examiné les données de 137 études réalisées dans différentes langues et portant sur 134 cohortes de personnes du monde entier. La plupart des études provenaient de pays à revenu élevé ou intermédiaire, et environ 75 % des participants étaient des adultes et 25 % des enfants et des adolescents âgés de 10 à 19 ans.
À leur grande surprise, les chercheurs ont constaté que, malgré les récits dramatiques affirmant le contraire, lorsque des changements dans les symptômes de santé mentale ont été identifiés par rapport à la situation avant la pandémie, ces changements étaient pour la plupart minimes. Ce constat s’est avéré vrai, que les études portent sur la santé mentale de la population dans son ensemble ou sur celle de groupes spécifiques (par exemple, les personnes d’un âge, d’un sexe ou d’un genre particulier, ou présentant des troubles médicaux ou mentaux préexistants).
La santé mentale pendant la pandémie – nécessité d’une compréhension plus nuancée
« La santé mentale dans le cadre de la COVID-19 est beaucoup plus nuancée qu’on ne l’a fait croire », explique Brett Thombs, auteur principal, titulaire d’une chaire de recherche du Canada et professeur au département de psychiatrie de l’Université McGill, et chercheur principal à l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif. « Les affirmations selon lesquelles la santé mentale de la plupart des gens s’est considérablement détériorée au cours de la pandémie reposent principalement sur des études individuelles qui sont des instantanés d’une situation particulière, dans un lieu particulier, à un moment particulier. Elles n’impliquent généralement aucune comparaison à long terme avec ce qui existait avant ou après. »
Une histoire de résilience
En réalisant un tour d’horizon des études du monde entier contenant des données sur la santé mentale de diverses populations, avant et pendant la pandémie de COVID-19, les chercheurs ont constaté que la santé mentale de la plupart des populations étudiées avait peu changé.
« Il s’agit de loin de l’étude la plus complète au monde sur la santé mentale dans le cadre de la COVID-19, et elle montre qu’en général, les gens ont été beaucoup plus résilients que beaucoup ne l’ont supposé », déclare Ying Sun, première auteure de l’article et coordinatrice de recherche à l’Institut Lady Davis.
L’effet disproportionné de la pandémie sur les femmes
Certaines femmes ont vu leurs symptômes s’aggraver, qu’il s’agisse d’anxiété, de dépression ou de santé mentale générale. Cela pourrait être dû à leurs multiples responsabilités familiales, au fait de travailler dans le domaine des soins de santé ou des soins aux personnes âgées, ou, dans certains cas, à la violence familiale.
« Ces résultats sont préoccupants et suggèrent que certaines femmes, ainsi que certaines personnes appartenant à d’autres groupes, ont vu leur santé mentale se détériorer et auront besoin d’un accès continu à un soutien en matière de santé mentale », a déclaré Danielle Rice, professeure adjointe à l’Université McMaster et à l’hôpital St. Joseph à Hamilton, en Ontario. « Les gouvernements fédéral et provinciaux canadiens, ainsi que les gouvernements d’autres pays du monde, se sont efforcés d’améliorer l’accès aux services de santé mentale pendant la pandémie, et devraient veiller à ce que ces services continuent d’être disponibles. »
Prochaines étapes
« Nos résultats soulignent l’importance d’une de s’appuyer sur démarche scientifique rigoureuse, car autrement nos attentes et nos hypothèses, ainsi que les études de mauvaise qualité et les anecdotes, peuvent devenir des prophéties autoréalisatrices », déclare Brett Thombs.
L’équipe de l’Université McGill et de l’Institut Lady Davis continue de mettre à jour ses conclusions à mesure que s’accumulent les recherches examinant la santé mentale à différentes périodes de la pandémie. Ils étudient également ce que les gouvernements et les organismes de santé peuvent faire pour que les chercheurs aient accès à des données de meilleure qualité et plus opportunes sur la santé mentale à l’avenir, afin que nos systèmes de santé puissent recueillir des informations qui leur permettront de cibler les ressources en santé mentale sur les personnes qui en ont le plus besoin.
Quelques points marquants :
- Parmi les études portant sur la population générale, aucun changement n’a été constaté au niveau des symptômes de santé mentale générale ou d’anxiété.
- Les symptômes de dépression se sont aggravés dans des proportions minimes à faibles chez les adultes plus âgés, les étudiants universitaires et les personnes s’identifiant comme appartenant à une minorité sexuelle ou de genre, mais pas chez les autres groupes.
- Pour les parents, les symptômes de santé mentale générale et d’anxiété se sont aggravés, bien que ces résultats ne soient basés que sur un petit nombre d’études et de participants.
- Les résultats sont cohérents avec la plus grande étude sur le suicide pendant la pandémie, qui comprenait des données mensuelles provenant de sources gouvernementales officielles sur les cas de suicide de 21 pays entre le 1er janvier 2019 ou avant et le 31 juillet 2020 et n’a trouvé aucune preuve d’une augmentation statistiquement significative dans aucun pays ou région ; des diminutions statistiquement significatives ont toutefois eu lieu dans 12 pays ou régions.
While the study may underline resilience in a small way, it clearly shows a marked increase in mental health issues in women. Instead of discounting that, this media outlet may want to actually read the details of the study and HIGHLIGHT the fact that women were disproportionately affected by the pandemic.
You mean the section of the article with the subhead in BOLD letters that says “The pandemic’s disproportionate effect on women”?
I meant that instead of headlining “minimal” impact, the article should be headlined differently. Then again, a man drove a bus into a daycare. A man drove a truck onto a populated sidewalk. Might want to consider extending that study.
The word “minimal” appears in neither the headline or subhead. But, as you suggested, I looked at the study. There, right in the abstract, I found this: “Among women or female participants, general mental health (0.22, 0.08 to 0.35), anxiety symptoms (0.20, 0.12 to 0.29), and depression symptoms (0.22, 0.05 to 0.40) worsened by minimal to small amounts. In 27 other analyses across outcome domains among subgroups other than women or female participants, five analyses suggested that symptoms worsened by minimal or small amounts, and two suggested minimal or small improvements.” Not sure where you got your information that the… Read more »
Also, are you really trying to pin those two horrible incidents on COVID? Really? Does the word ‘anecdotal’ mean anything to you? You’re kind of delving into anti-science right there. What about all the horrible events that happened prior to COVID? Come on. You’re reaching now.