McGill met la main à la pâte en prévision du congrès de l’Acfas

Plus de 240 membres du corps professoral et étudiants aux cycles supérieurs de McGill présenteront leurs travaux à l’occasion du congrès de l’Association francophone pour le savoir (Acfas), qui se déroulera à l’Université du 8 au 12 mai. Débats, discussions et activités de réseautage sont au programme de la 85e édition du plus important événement de recherche interdisciplinaire de la francophonie.

Pour la troisième fois depuis sa création, le congrès annuel de l’Acfas – le plus important événement scientifique universitaire francophone – a lieu à l’Université McGill. (L’établissement a également été l’hôte du congrès de l’Acfas en 1996 et en 2006.)

La conférence réunira plus de 5 000 chercheurs et chercheurs étudiants originaires de 40 pays. Le programme comprend 3 400 articles scientifiques présentés lors de 213 séminaires, dans 30 domaines de recherche. Tous les secteurs y seront représentés : sciences de la santé, sciences naturelles, mathématiques et génie, arts et sciences humaines, sciences sociales et éducation.

Au-delà de 240 employés et étudiants mcgillois présenteront leurs travaux de recherche menés dans un large éventail de disciplines.

Richard Shearmur de l’École d’urbanisme

Le professeur Richard Shearmur de l’École d’urbanisme est ravi de prendre part à l’événement. Il a mis sur pied deux tables rondes et un événement public. Organisé en collaboration avec l’Union des municipalités du Québec, l’événement public (qui se déroule dans le cadre d’un 5 à 7), réunit à McGill les 20 finalistes du concours d’innovation municipale  qui a eu lieu cette année. Les participants pourront en apprendre davantage au sujet d’innovations dans le secteur des services municipaux et de solutions originales mises au point en réponse à des problèmes concrets.

Le professeur Shearmur souligne que les étudiants et professeurs du Québec sont privilégiés de pouvoir travailler en français.

« Bon nombre d’idées formidables, largement véhiculées au sein de la francophonie, ne sont connues dans le monde anglophone qu’une fois traduites. C’est un avantage exceptionnel de ne pas avoir besoin de recourir à la traduction, et de pouvoir capter les nuances d’une tradition intellectuelle entièrement différente », de préciser Richard Shearmur. « La tendance qu’ont les non-francophones à ne pas tenir compte des recherches rédigées et transmises en français, les jugeant non pertinentes et de piètre qualité, s’explique bien souvent par des paramètres fallacieux, dont les facteurs d’impact et les citations. S’il est vrai qu’un nombre plus restreint de personnes peuvent lire des recherches publiées en français et s’y intéresser, cela ne signifie pas néanmoins que celles-ci soient d’intérêt ou de qualité moindres. »

Céline Le Bourdais, directrice du Département de sociologie

Céline Le Bourdais, directrice du Département de sociologie et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en statistiques sociales et changement familial, est la coorganisatrice d’un colloque intitulé « Le partage des rôles dans la famille : une transition inachevée », qui porte sur la distribution du travail au sein des familles.

La professeure Le Bourdais invite l’ensemble de ses collègues sur le campus à participer au congrès de l’Acfas. « Professeurs, chercheurs et étudiants sont tous invités à assister à cette importante conférence, et, plus particulièrement, à visiter les kiosques des éditeurs et des partenaires dans le hall d’entrée du Pavillon Leacock, précise-t-elle. D’excellents événements publics auront lieu au Pavillon Redpath, dont la diffusion des Années lumière, l’une des émissions scientifiques les plus écoutées au pays, à l’Espace Radio-Canada. C’est un point de rencontre parfait pour l’apéro d’après-midi. »

Première principale francophone de l’Université McGill, Suzanne Fortier soutient que « la conférence de l’Acfas favorise l’innovation interdisciplinaire et offre aux professeurs et aux étudiants aux cycles supérieurs une plateforme idéale où présenter les plus récents fruits de leurs recherches. L’Université McGill est très fière d’être l’hôte de cet événement et d’accompagner les visiteurs à la découverte de Montréal – récemment couronnée du titre de meilleure ville étudiante du monde – et de la longue tradition d’innovation mcgilloise. »