Pour les Services universitaires, le mot clé est services. Le service constitue la base de toute organisation; tout en découle et tout en dépend. Voilà la devise que le groupe a adoptée plus tôt cette année. La première assemblée annuelle des Services universitaires a débuté par des présentations qui ont mis en évidence la réalisation de grands projets complétés dans la dernière année.
Les membres de l’équipe, qui sont habituellement satisfaits de travailler dans les coulisses, ont joué un rôle différent en présentant à leurs collègues leurs projets les plus importants. Richard Courtois, professionnel principal des Ressources humaines, a eu l’idée de cette réunion et explique que son but était de souligner les réussites de l’équipe. « Nous nous sommes rendu compte qu’un bon nombre de nos membres participent à de grands projets et que bien souvent, les résultats de leur travail leur sont inconnus. Nous voulions présenter une vue d’ensemble des Services universitaires à toute l’équipe et c’est ce qui était le thème sous-jacent des présentations. »
« Qu’il s’agisse de la construction, de l’entretien, de la rénovation, de la planification, de la prévention, de l’impression ou des autres façons dont l’Université fonctionne et évolue, il y a toujours un membre des Services universitaires qui apporte une contribution et fait une différence », a déclaré avec enthousiasme Jim Nicell, vice-principal adjoint et dirigeant passionné de son équipe. « Cette réunion a permis de souligner la contribution de l’équipe à la réduction de l’empreinte de McGill et nos efforts afin d’assurer le développement durable de l’Université. »
Un campus vert
Près de cent personnes des Services universitaires étaient présents pour célébrer les réalisations de leurs collègues, d’abord en donnant aperçu du « verdissement » du campus de McGill.
Paul Guenther, planificateur matériel, a expliqué comment de grands progrès ont été réalisés au campus du centre-ville au cours des dernières années en ce qui concerne l’application des politiques qui guident le développement durable. Grâce à l’aide des gouvernements provincial et municipal, McGill a déployé des efforts considérables pour transformer le campus afin qu’il reflète les principes écologiques suivants : réaménager l’infrastructure actuelle dans un esprit de durabilité, remplacer les espaces gris par des espaces verts et restaurer l’élément social. Ces efforts se traduisent en particulier par la suppression des places de stationnement, la transformation du campus et de la rue McTavish en une zone piétonnière et la restructuration des espaces publics pour favoriser l’interaction sociale.
Des arbres, anciens et nouveaux
C’était ensuite le tour d’Éric Champagne, superviseur, Horticulture, et du conseiller Luc Nadeau, ingénieur forestier. Ils ont expliqué comment leurs équipes ont préservé la richesse des essences de McGill, qui fait référence aux plus de 1 100 arbres, appartenant à 120 espèces, qui embellissent le campus du centre-ville. Plusieurs espèces qui avaient disparu des terrains du campus depuis un siècle ont été réintroduites grâce à un livre datant de 1891 qui a servi de référence. Celui-ci cite Sir William Dawson, le quatrième principal de McGill, décrivant quelques rares espèces d’arbres plantés par des professeurs de l’époque. À l’heure actuelle, vu toutes les constructions sur le campus, des mesures ont été prises par le service d’aménagement des terrains pour veiller à ce que les arbres demeurent intacts et bien conservés.
Le classement des dix principaux bâtiments de McGill
Le directeur Luc Roy a donné un aperçu de la gestion des installations et a classé les dix principaux bâtiments de McGill selon leur empreinte. Il s’agit du pavillon McIntyre des sciences médicales, du pavillon de la bibliothèque McLennan, du pavillon Burnside, du Complexe de la recherche en sciences de la vie, du pavillon McConnell de génie, du pavillon Bronfman, du pavillon des Sciences de l’éducation, du pavillon Wong, du pavillon Macdonald de génie et du pavillon Otto Maass de chimie. En fait, McGill compte plus de 200 bâtiments et les 23 principaux sur le campus du centre-ville représentent 50 % de l’empreinte totale. Il n’est pas étonnant que des ressources humaines et financières importantes soient nécessaires pour assurer leur fonctionnement.
Quelque 85 employés de l’unité Gestion des installations s’engagent à exploiter et à entretenir le campus. Chaque année, l’Université McGill offre un environnement spécial à 30 000 étudiants. Nous sommes là pour leur offrir une expérience unique et mémorable.
Quelques chiffres
Chaque année :
- 176 ascenseurs sont entretenus (l’Empire State Building en compte 73).
- 1 346 toilettes sont nettoyées.
- 5 500 clés sont forgées.
- 40 000 bons de travail sont remplis au Centre d’appels des immeubles, soit 200 par jour ouvrable.
- 14 000 000 watts d’électricité provenant d’une génératrice auxiliaire sont utilisés.
- 27 000 000 watts d’électricité sont consommés (1,04 % de la production de Manic 5).
- 28 refroidisseurs de plus de 200 tonnes sont utilisés.
La gestion de projet
Les membres de l’équipe Gestion de projet ont présenté leurs réalisations à tour de rôle. Le directeur Robert Stanley a parlé de la rénovation de 34 millions $ du pavillon Otto Maass construit en 1963. Ce projet a été financé par le Programme d’infrastructure du savoir du gouvernement fédéral, par la Fondation canadienne pour l’innovation et par le gouvernement du Québec. Le nouveau concept du laboratoire vise à améliorer la sécurité, la visibilité et le travail d’équipe. Grâce à ces rénovations, le bâtiment le plus énergivore sur le campus est devenu l’un des plus éco-énergétiques.
Donald Nycklass, gestionnaire de projet principal, a décrit les travaux effectués pour rendre intelligente la salle de classe 627 du pavillon des Sciences de l’éducation. L’objectif était de créer une salle d’apprentissage actif qui favorise le travail d’équipe au moyen de technologies collaboratives comme le partage d’écrans, les panneaux muraux sur lesquels on peut écrire et l’accès plus simple aux ordinateurs portatifs ainsi qu’à Internet.
Biagio d’Onofrio, gestionnaire de projet, a partagé l’expérience qu’il a vécue dans le cadre de la création du laboratoire d’alimentation du campus Macdonald à l’intention des étudiants de premier cycle. Le laboratoire ne répondait pas aux normes actuelles de santé et sécurité en matière d’inspection des aliments. Aujourd’hui, chaque aspect de la salle est entièrement conforme aux normes d’inspection et tout l’équipement du laboratoire est de qualité professionnelle. La cuisine flambant neuve est vraiment inspirante.
Nuha Himmo, gestionnaire de projet principale, a mentionné le Point de service, un exemple marquant de la conception de services simplifiés pour les étudiants et de leur intégration dans un même espace. Ce nouveau concept a éliminé les va-et-vient des étudiants qui devaient se rendre dans quatre bâtiments différents pour obtenir des services administratifs.
Bravo au Complexe des sciences de la vie
Figurant sur la liste des finalistes, le Complexe des sciences de la vie de McGill a obtenu la deuxième place dans la catégorie commerciale pour le Prix d’excellence en immobilier 2010 remis par l’Institut de développement urbain du Québec. Ces prix récompensent les succès de projets immobiliers novateurs qui apportent une contribution positive à la communauté.
Les quatre R : repenser, réduire, réutiliser et recycler
Jerome Conraud, gestionnaire de l’énergie, Gestion des installations et de l’énergie, a présenté le tableau de bord de l’énergie de McGill, une première pour le programme de gestion de l’énergie de l’Université. En avril dernier, l’équipe a lancé l’outil en ligne qui permet de visualiser la consommation énergétique en temps réel d’un bâtiment. En plus d’optimiser le fonctionnement des systèmes de bâtiments, le nouvel outil offre un moyen de sensibiliser la communauté à l’efficacité énergétique. Le tableau de bord a donné lieu à trois projets menés par des étudiants qui se penchent sur les moyens pratiques de réduire la consommation d’énergie sur le campus. Ces projets ciblent différents groupes, notamment les étudiants qui habitent en résidence et les utilisateurs des laboratoires du Complexe de la recherche en sciences de la vie.
Jason Kack, directeur général de la librairie McGill, a présenté le projet de rachat de manuels du magasin. L’année dernière, les ventes de livres usagés, qui se sont chiffrées à 512 823 $, ont permis aux étudiants d’économiser 128 205 $. Au total, 23 551 livres ont été réutilisés. Les retombées environnementales sont considérables : un manuel compte en moyenne 715 pages; un arbre produit en moyenne 8 333 feuilles de papier; un arbre de 40 pieds permet d’imprimer en moyenne 11,6 manuels; 23 551 divisé par 11,6 équivaut à 2 030 arbres qui ont été sauvés au cours de la dernière année universitaire seulement.
Daniel Faucher, directeur associé, Services auxiliaires, a discuté de la solution uPrint dont on a beaucoup parlé. Il s’agit d’une initiative à l’échelle de l’Université qui vise à réduire l’impression et à en faire une meilleure utilisation. Elle a été lancée à partir d’une évaluation initiale des besoins indiquant que 75 000 000 pages étaient imprimées chaque année au moyen de 4 000 dispositifs d’impression de 578 modèles différents produits par 29 fournisseurs, ce qui représente un ratio de 1,5 membre du personnel par dispositif. La première phase qui met l’accent sur les besoins des étudiants est terminée. La phase suivante cible le personnel enseignant et non enseignant et mènera le projet à son terme d’ici la fin de 2011. En plus de réduire le nombre d’impressions, ce programme offre la souplesse d’imprimer n’importe où sur le campus et à la maison, au moyen de la carte d’identité McGill.
Sécurité omniprésente
Le thème de la sécurité a été abordé à la fin des présentations. Wayne Wood, directeur associé, santé et sécurité de l’environnement, a présenté les défibrillateurs externes automatisés installés à 47 endroits sur les campus de McGill. Il a ensuite décrit brièvement la simulation récente d’une situation de crise sur le campus, coordonnée par Bruce Lapointe, agent des mesures d’urgence. L’exercice visait à mettre à l’essai les politiques et procédures d’urgence actuelles. Il a aussi permis de déterminer les lacunes et les points à améliorer. Enfin, tous les employés de la Sécurité de l’Université ont eu l’occasion d’être formés et de travailler ensemble dans un environnement contrôlé, dynamique et sécuritaire.
Jim Nicell a conclu la réunion en remerciant les employés pour leurs efforts. « Travailler avec ce groupe est pour moi le plus grand des privilèges. Chaque jour, vous contribuez au bien-être de quelque 45 000 personnes sur le campus. Vous avez toutes les raisons d’être fiers de votre travail et de souligner vos réalisations. »