Le congrès de l’Acfas : un « grand rassemblement scientifique à nul autre pareil »

Les chercheurs ne doivent surtout pas rater l’échéance du 1er novembre pour la soumission de leurs propositions

ACFASLes chercheurs ne doivent surtout pas rater l’échéance du 1er novembre pour la soumission de leurs propositions

Par Neale McDevitt

Les organisateurs mcgillois du 85e Congrès annuel de l’Association francophone pour le savoir (Acfas) ont un conseil à donner aux chercheurs qui se demandent s’ils devraient soumettre des propositions de colloques pour le congrès de l’année prochaine : faites-le maintenant. Ne ratez pas l’échéance du 1er novembre.

« Le congrès de l’Acfas est l’occasion idéale pour les chercheurs de présenter le fruit de leur travail à un vaste auditoire », affirme Céline Le Bourdais, professeure de sociologie à McGill et coprésidente du Comité scientifique de l’Acfas. « Cela est particulièrement vrai pour les étudiants aux cycles supérieurs et les postdoctorants, qui n’ont pas toujours la chance de présenter leurs travaux dans le cadre d’un prestigieux congrès. »

Environ 6 000 participants de quelque 40 pays sont attendus à McGill du 8 au 12 mai 2017, ce qui fait du congrès de l’Acfas un événement de toute première importance, mais également le rendez-vous scientifique international et multidisciplinaire le plus important de la francophonie.

« Pour les membres de la communauté scientifique francophone internationale, l’Acfas est un milieu propice aux rencontres et au foisonnement des idées », affirme Michel Tremblay, professeur de biochimie et coprésident du Comité scientifique. « Le Congrès est le lieu par excellence pour nouer des liens, contribuer à enrichir le savoir scientifique et permettre à nos scientifiques d’étendre leur réseau professionnel en compagnie de leurs collègues venus d’universités québécoises, canadiennes et étrangères. »

Contrairement à d’autres congrès principalement axés sur des sujets précis touchant une seule discipline, celui de l’Acfas regroupe des chercheurs œuvrant dans divers domaines. Le caractère multidisciplinaire unique de l’événement offre aux participants l’occasion de donner un nouvel élan à leur travail d’une façon qu’ils n’auraient jamais pu imaginer. « Il n’existe pas de meilleur moyen pour les chercheurs de McGill de découvrir ce que font leurs collègues d’autres disciplines et d’autres facultés », affirme le professeur Tremblay. « En invitant des chercheurs de tous les horizons à se joindre au dialogue, nous pouvons forger des liens qui, peut-être, permettront de trouver des solutions aux problèmes les plus criants auxquels notre planète est confrontée », poursuit Michel Tremblay. « Ce congrès sera une formidable rencontre scientifique pour laquelle il n’existe aucun équivalent dans nos universités sœurs à l’extérieur du Québec. »

L’occasion est d’autant plus avantageuse que McGill paiera l’inscription, y compris les droits d’adhésion à l’Acfas, des étudiants aux cycles supérieurs et des postdoctorants qui feront une présentation au Congrès. Les détails à ce sujet se trouvent ici.

« L’argent est souvent un problème », déplore la professeure Le Bourdais. « Toutefois, comme le Congrès a lieu à McGill et que l’Université assume les frais d’inscription, les coûts ne devraient pas être trop élevés. »

Outre l’échéance du 1er novembre pour la soumission de propositions de colloques, l’Acfas a fixé au 28 novembre la date limite pour les communications orales ou par affiches des étudiants aux cycles supérieurs et des postdoctorants. Pour plus de détails à ce sujet, consultez le site Web du Congrès.