Mise à jour sur les négociations avec les chargés de cours

Le 14 mars dernier, l’université rencontrait les chargés de cours de McGill en présence du conciliateur nommé par le gouvernement. L’université a présenté sa contreproposition sur les éléments à être négociés – incluant les clauses monétaires – en réponse à la contreproposition soumise par le syndicat un mois plus tôt, moment au cours duquel le syndicat avait maintenu sa position concernant tous les éléments non-résolus. Également en février, le syndicat avait demandé au conciliateur que les négociations aillent en arbitrage. Lire la suite »

Le 14 mars dernier, l’université a rencontré les chargés de cours de McGill en présence du conciliateur nommé par le gouvernement. L’université a présenté sa contreproposition sur les éléments à être négociés – incluant les clauses monétaires – en réponse à la contreproposition soumise par le syndicat un mois plus tôt, moment au cours duquel le syndicat avait maintenu sa position concernant tous les éléments non-résolus. Également en février, le syndicat avait demandé au conciliateur que les négociations aillent en arbitrage.

Faits saillants des propositions de McGill :

– Une augmentation de 800 $, soit une hausse du contrat des chargés de cours à 8 000 $, à être implantée sur une période de 3 ans;

– Établissement d’une liste prioritaire pour l’allocation de cours, selon un système d’accumulation de points pour chaque cours de 3 crédits enseigné;

– Perte de points accumulés lorsqu’un chargé de cours n’enseigne pas durant 6 sessions consécutives;

– Un chargé de cours peut enseigner un maximum de 2 cours par session et 5 cours par année;

– Offre de signer une convention collective de 3 ans, soit le maximum permis pour une première convention collective.

Le syndicat a rejeté la contre-offre de l’université, présentée lors de la rencontre de mars, sans présenter une autre offre sur les points non-résolus.

Compte tenu de l’impasse entre les parties, le conciliateur est maintenant en mesure de remettre un rapport au gouvernement avec la recommandation que le dossier soit soumis à l’arbitrage dans les cas visés par une première convention collective. Une fois nommé au dossier, l’arbitre aura besoin de temps pour réviser la position de chacune des parties, entendre les deux parties au sujet des points non-résolus, et procéder à la détermination quant au contenu de la convention collective. Ce processus peut être de longue durée.

Il faut prendre note que les conditions de travail actuelles demeurent en vigueur jusqu’au moment où une convention collective est signée. Selon la loi au Québec, les membres du syndicat n’ont pas le droit d’entreprendre des mesures de pression une fois que leur première convention collectivement ait été soumise à l’arbitrage.

Les négociations ont démarré en juin 2012. En octobre 2013, l’unité de négociation représentant les chargés de cours s’est dissociée d’AGSEM, le syndicat qui représente les auxiliaires d’enseignement et les surveillants d’examen, pour former son propre syndicat. Les parties négocient en conciliation depuis octobre 2013. Pour les autres points sur les négociations, cliquez ici