La grande séduction : McGill déroule le tapis rouge pour les étudiants francophones

Chaque automne depuis une douzaine d’années, des membres du personnel de l’Université entreprennent une tournée de la Belle Province afin de donner aux étudiants des cégeps le goût d’étudier à McGill. Plusieurs n’ont jamais mis les pieds dans la métropole québécoise et ne sauraient situer physiquement le campus dans la ville.

McGill-fall-colours-cropChaque automne depuis une douzaine d’années, des membres du personnel de l’Université entreprennent une tournée de la Belle Province afin de donner aux étudiants des cégeps le goût d’étudier à McGill.

Îles de la Madeleine, Mont-Laurier, Gaspé, Amqui, Carleton, Rivière-du-Loup, La Pocatière, Rouyn-Noranda, Val-d’Or, Rimouski : de septembre à novembre, les envoyés spéciaux de McGill se joignent aux représentants de douze autres établissements postcollégiaux du Québec pour rencontrer les futurs universitaires, les guider et les informer sur les différentes possibilités de formation et les emplois correspondants.

Marylou Cormier appartient à l’équipe volante de McGill qui bondit de la Côte‑Nord à l’Abitibi en passant par la région Atlantique pour porter la bonne nouvelle avant la première tempête de neige. Elle voyage le plus souvent en automobile, mais emprunte également l’avion, l’autobus ou même le métro (certains cégeps sont situés en ville).

« Ce qui intéresse avant tout les jeunes, dit-elle, ce sont nos programmes, les différents stages, le coût de l’hébergement et la possibilité de réaliser leurs travaux en français. »

Le mot international revient constamment dans leur discours. « Les collégiens du Québec sont attirés par l’étude des langues. Ils veulent découvrir le monde. Ils ont soif de connaissances. »

Plusieurs n’ont jamais mis les pieds dans la métropole québécoise et ne sauraient situer physiquement le campus dans la ville. « Ils sont très motivés », a observé Mme Cormier, « et prennent leur avenir au sérieux ».

Leur pire crainte? Étudier en anglais.

Mme Cormier leur rappelle qu’un étudiant sur cinq à McGill déclare avoir le français comme langue maternelle, que le français est parlé et compris par la majorité des étudiants et employés, et que le nombre d’étudiants francophones a grimpé de 22 % au cours des cinq dernières années.

Et, bien sûr, il est possible de remettre ses travaux en français.

Finalement, Mme Cormier les invite à participer à Voici une journée à McGill. L’activité permet au futur étudiant de McGill de rencontrer un étudiant ayant un parcours scolaire semblable au sien pour apprendre à s’adapter à un nouvel environnement d’apprentissage au sein d’une université anglophone.

Pour la première fois cette année, Voici une journée à McGill accepte de rembourser les frais de déplacement des étudiants en région.

L’activité a lieu les 11, 12, 17, 18 et 19 janvier 2017. Une journée typique débute à 9 h 30 à l’Accueil McGill (3415, rue McTavish, Montréal, H3A 0C8) par une courte séance d’information et des collations. Ensuite, les cégépiens accompagnent les étudiants de McGill à leurs cours et aux autres endroits qu’ils fréquentent normalement sur le campus. La journée se termine vers 16 h.

Il faut absolument s’inscrire ici. Pour obtenir des précisions sur le remboursement des frais de déplacement, communiquer avec le Bureau du recrutement, au 514 398‑2836.

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