Injunction lifted: historic agreement allows RVH site to move forward

Agreement marks an unprecedented collaboration between the Kanien’keha:ka Kahnistensera, the SQI, and McGill

La version française suit le texte anglais

On April 20, Quebec’s Superior Court ratified an agreement between the Kanien’kehá:ka Kahnistensera (Mohawk Mothers), McGill University, the Société québécoise des infrastructures (SQI), the MUHC, the City of Montreal and the Attorneys General of Quebec and Canada that will allow an archaeological investigation of the former Royal Victoria Hospital site to move forward.

The agreement brings to an end injunction proceedings initiated by the Kanien’keha:ka Kahnistensera, which impeded excavation on the site in October 2022. It provides for an unprecedented collaboration between the Kanien’keha:ka Kahnistensera, the SQI, and McGill, which will shed light on allegations of the possible presence of unmarked graves on portions of the former Royal Victoria Hospital site.

This joint effort includes support for archival research and the appointment of a panel of expert archaeologists who will scan the site to determine appropriate techniques for archaeological work prior to the resumption of excavation at the site. To inform the panel’s work, McGill is providing expedited access to its archives. A McGill archivist will be assigned to assist with the research work, which will run in parallel with the site investigation. In addition, culturally appropriate measures, such as the presence of cultural monitors on site during the archaeological work, to witness the work and conduct ceremonies, will be implemented.

“McGill is pleased that it has reached an agreement with the Kanien’keha:ka Kahnistensera and the Société québécoise des infrastructures to end injunction proceedings and allow McGill and the SQI to carry on with the redevelopment of the former Royal Victoria Hospital site,” said Pierre Major, Executive Director of the New Vic Project.

“McGill University hopes that this agreement will serve as a foundation for continued collaboration with Indigenous communities based on mutual trust and respect.”

Truth and reconciliation

The tenor of the agreement, which expressly refers to the parties’ wish “to agree in the spirit of reconciliation” on the parameters of the archaeological plan, is in keeping with McGill’s broader commitment to truth and reconciliation with Indigenous peoples – a commitment that is reflected in the University’s 52 Calls to Action.

In the words of the Provost’s Task Force on Indigenous Studies and Indigenous Education: “McGill must pursue an unedited truth about its historical and contemporary relationship with First Nations, Métis and Inuit peoples to meaningfully inform its goal of reconciliation. This must include proper and ongoing consultation with Indigenous peoples, and the recognition of the Indigenous traditional territory upon which McGill is situated.”

The New Vic Project

For several years, McGill University, in conjunction with the SQI, has been developing a proposal to reimagine a portion of the former Royal Victoria Hospital site as a state-of-the-art multidisciplinary research, teaching, and learning hub anchored by Sustainability Systems and Public Policy. The New Vic Project will combine new buildings with revitalized heritage buildings to create modern research, teaching and learning spaces.

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Retrait d’injonction : Une entente historique autorise les recherches sur le site de l’ancien Hôpital Royal Victoria

Le 20 avril, la Cour supérieure du Québec a ratifié une entente entre le groupe Kanien’kehá:ka Kahnistensera (Mères mohawks) et l’Université McGill, la Société québécoise des infrastructures (SQI), le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), la Ville de Montréal et les procureurs généraux du Québec et du Canada, autorisant la tenue d’une investigation archéologique sur le site de l’ancien Hôpital Royal Victoria.

Cette entente met un terme à la procédure d’injonction engagée par les Mères mohawks, qui a entraîné la suspension des travaux d’excavation sur le site en octobre 2022. Elle représente une occasion de collaboration sans précédent entre ce groupe autochtone, la SQI et l’Université McGill, qui permettra de vérifier les allégations concernant la présence possible de sépultures anonymes à certains endroits sur le site de l’ancien hôpital.

Dans le cadre de cet effort concerté, du soutien pour les recherches dans les archives sera offert et une équipe d’experts sera formée. Ceux-ci étudieront les lieux afin de déterminer les techniques archéologiques à adopter avant la reprise de l’excavation. Pour soutenir cette équipe, l’Université facilitera l’accès à ses archives. Une ressource en archivistique de McGill sera affectée pour aider aux recherches, qui se dérouleront en même temps que l’investigation sur le terrain. En outre, des mesures seront prises pour assurer le respect de la culture autochtone, notamment par la présence sur place de « gardiens de la culture », qui superviseront les travaux d’archéologie et procéderont à des cérémonies.

« L’Université McGill est ravie de cette entente avec les Mères mohawks et la Société québécoise des infrastructures, qui met fin à la procédure d’injonction et permet de poursuivre le réaménagement du site de l’ancien Hôpital Royal Victoria, a déclaré Pierre Major, directeur général du projet Nouveau Vic.

« L’Université espère que cette entente établira les bases d’une collaboration continue avec les communautés autochtones, fondée sur le respect et la confiance mutuels. »

Vérité et réconciliation

Faisant expressément référence au désir des parties « de s’entendre dans un esprit de réconciliation » sur les paramètres du plan des travaux archéologiques, cette entente s’inscrit dans l’engagement plus vaste de l’Université à l’égard de la vérité et de la réconciliation avec les peuples autochtones – un engagement qui se reflète dans les 52 appels à l’action qu’elle a lancés.

Selon le Groupe de travail du vice-principal exécutif sur les études et l’éducation autochtones : « L’Université McGill doit rechercher la vérité non tronquée sur ses relations historiques et actuelles avec les Premières Nations, les Métis et les Inuits afin d’orienter de façon marquée son objectif de réconciliation. Pour y parvenir, elle doit consulter les peuples autochtones de façon constante et reconnaître les territoires ancestraux sur lesquels l’Université a été bâtie. »

Le projet Nouveau Vic

En collaboration avec la SQI, l’Université travaille depuis plusieurs années à une proposition de réaménagement d’une partie du site de l’ancien Hôpital Royal Victoria pour en faire un carrefour multidisciplinaire de recherche, d’enseignement et d’apprentissage à la fine pointe de la technologie sur les systèmes de développement durable et les politiques publiques. Le projet Nouveau Vic prévoit la construction de nouveaux immeubles et la restauration d’édifices patrimoniaux.