Si vous avez vu Mommy, vous vous rappellerez sans doute la scène finale. La conclusion brutale du film de Xavier Dolan a été tournée dans le Pavillon d’anatomie et de médecine dentaire Strathcona de McGill. Quand Wolverine (Hugh Jackman) débarque au Pentagone dans X-Men : Days of Future Past, c’est plutôt dans les couloirs du Pavillon des arts qu’il déambule. Sans oublier Sarah préfère la course, présenté au Festival de Cannes en 2013. Le film de la réalisatrice québécoise Chloé Robichaud a non seulement été tourné dans les installations sportives de McGill mais l’action s’y déroule.
Ces films ne sont que quelques-unes des productions que le campus a accueillies ces dernières années. À venir dans les prochaines semaines : Nine Lives, une comédie du réalisateur américain Barry Sonnenfeld (Men in Black) et mettant en vedette Kevin Spacey. Pour les besoins du tournage, l’entrée de l’un des édifices de McGill qui abrite des résidences universitaires se transformera en hôpital new-yorkais. Également attendue cet été : une superproduction hollywoodienne… dont nous devons garder le secret!
Les lieux du campus les plus populaires? « L’entrée du Pavillon des arts et sa Salle du conseil, ainsi que le Cercle universitaire (Faculty Club) », dit sans hésiter Rosetta Vannelli, directrice associée du Service de logement et de conférences de McGill. « Ce sont des espaces recherchés pour leur charme ancestral, leurs boiseries et leur aspect luxueux. »
Si ces tournages représentent une source de revenus pour l’université, ils impliquent aussi beaucoup de coordination. L’équipe de Mme Vannelli est chargée d’en assurer le bon déroulement. Après une ou deux visites initiales pour examiner les lieux et les possibilités, l’équipe de tournage fait part de ses besoins techniques : réaménagement de l’espace, raccordements électriques, arrêt de la ventilation (en raison du bruit), etc.
« Il faut aussi prévoir des gardiens pour déverrouiller les portes, des agents de sécurité, des employés pour nettoyer après le tournage et remettre tout en place, réserver des espaces de stationnement et s’assurer que tout se déroule dans le respect des règles de prévention des incendies. Et une fois toutes ces questions réglées, j’espère seulement qu’il ne sera pas nécessaire en plus de retirer le drapeau de l’Université ! », lance Mme Vannelli en riant.
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