Guerre 1914-1918 : McGill au front

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, le doyen de la Faculté de médecine de McGill, le Dr Herbert Stanley Birkett, décide d’établir un hôpital en France. Une exposition présentée par la Bibliothèque de McGill jusqu’au 15 juin prochain rappelle la contribution des médecins, infirmières et étudiants qui, au cours des quatre années qui suivront, soigneront près de 145 000 patients.
Près de 145 000 patients seront soignés par le personnel de l’Hôpital général canadien no 3 entre 1915 et 1919.
Près de 145 000 patients seront soignés par le personnel de l’Hôpital général canadien no 3 entre 1915 et 1919.

Une exposition présentée par la Bibliothèque de McGill rappelle la contribution de l’Hôpital général canadien no 3 pendant la Première Guerre mondiale

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, le Dr Herbert Stanley Birkett, doyen de la Faculté de médecine de McGill, décide de mettre en place un hôpital en France. L’Hôpital général canadien no 3 s’établit d’abord à Dannes-Camiers, en août 1915, puis à Boulogne, de 1916 à 1919.

L’hôpital comptait 1 040 lits et était situé derrière les lignes de front. Ses responsables étaient issus des rangs de la Faculté de médecine de McGill et étaient secondés par des étudiants en médecine et d’autres bénévoles. Les infirmières avaient pour leur part été formées à l’École des sciences infirmières de l’Hôpital général de Montréal et de l’Hôpital Royal-Victoria. Pendant quatre ans, il accueillera 143 762 malades et blessés, et son personnel réalisera 11 395 interventions chirurgicales.

Un exemplaire manuscrit du poème de John McCrae, In Flanders Fields (Au champ d’honneur) figure parmi les pièces de l’exposition.

Cet événement est présenté jusqu’au 15 juin 2015 à la Bibliothèque des sciences humaines et sociales, dans le hall du rez-de-chaussée du Pavillon de la Bibliothèque McLennan. Pour consulter les heures d’ouverture.

Parallèlement à l’exposition consacrée à l’Hôpital général canadien no 3, la Bibliothèque présente, au 4e étage du même pavillon, des lettres, photographies et journaux intimes légués par la famille Lighthall, une famille montréalaise et mcgilloise dont les membres ont contribué de différentes façons aux efforts entourant la Première Guerre mondiale.

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