Entrevue avec Michelle Cubano-Guzman, Conseillère à la relocalisation des membres des facultés

Michelle Cubano-Guzman, qui s’est jointe à McGill il y a quelques mois en tant que nouvelle conseillère, offre son aide aux nouveaux arrivants, que ce soit pour les questions de langue et de fiscalité, l’assurance-santé, les permis d’emploi, les services de garderie ou tout autre élément qu’il faut savoir lorsqu’on déménage dans un nouveau pays. Lire la suite »

L’équipe des Services d’immigration et de relocalisation des Ressources humaines est responsable de coordonner la relocalisation des nouveaux membres des facultés à McGill.  L’équipe, qui comprend le conseiller offrant de l’assistance quant au déménagement des membres du corps enseignant et de l’aide à l’emploi pour le conjoint, travaille en étroite collaboration avec le Bureau du personnel enseignant. Michelle Cubano-Guzman, qui s’est jointe à McGill il y a quelques mois en tant que nouvelle conseillère, offre son aide aux nouveaux arrivants, que ce soit pour les questions de langue et de fiscalité, l’assurance-santé, les permis d’emploi, les services de garderie ou tout autre élément qu’il faut savoir lorsqu’on déménage dans un nouveau pays.

Quand êtes-vous arrivée à McGill?

J’ai débuté à McGill en juillet 2011 en tant que conseillère à la relocalisation des membres des facultés.

Comment avez-vous entendu parler de cette ouverture?

C’est Jane Levin qui m’en a parlé, elle occupait ce poste avant mon arrivée.  Je l’ai rencontrée il y  a quatre ans, quand mon mari a accepté un poste universitaire à McGill.  J’ai assisté à quelques séances d’information pour les conjoints données par Jane et elle nous a aidés à emménager à Montréal.  Ces dernières années, nous avons toujours le contact et elle m’a aidée pour plusieurs choses.

Lorsque j’ai rencontré Jane pour la première fois, je me suis dit qu’elle avait un emploi de rêve.  Non seulement je trouvais son travail intéressant, mais il me semblait aussi que ce rôle était important auprès des familles qui viennent s’installer à Montréal. Jane était à la fois une ressource et une personne à qui parler, ce qui est d’une grande aide lorsqu’on ne connaît personne.  Son aide a rendu le déménagement beaucoup plus facile, surtout que, même si nous étions enthousiastes à l’idée d’habiter un nouveau pays et une nouvelle ville, nous vivions beaucoup de stress.  Lorsque Jane m’a informée qu’elle quittait McGill et m’a demandé si ce type d’emploi pouvait m’intéresser, j’ai tout de suite su que ce serait une merveilleuse occasion. J’ai donc décidé de soumettre ma candidature.

Vous avez mentionné que vous étiez ici depuis quatre ans. D’où venez-vous?

Je suis d’origine portoricaine.  Nous avons également vécu à Chicago pendant six ans et il y a quatre ans, nous sommes venus à Montréal.

Pour vous « chez-vous » se situe à quel endroit?

C’est là où nous vivons. Ma famille vit à Porto Rico et nous avons des proches à Chicago, mais pour mon mari, mes deux enfants et moi, notre vie est ici à Montréal, notre « chez-nous » actuel.

Quel est votre parcours professionnel?

Je suis avocate.  J’ai travaillé à Porto Rico, à la Commission de la condition de la femme, où j’ai traité différentes affaires relatives notamment au droit du travail, au droit de la famille, aux contrats, aux politiques gouvernementales et à l’administration publique.  Par la suite, j’ai travaillé à Chicago pour un cabinet d’avocats qui se spécialise principalement dans les droits de la personne.  Je m’occupais de divers recours collectifs pour des clients venant des quatre coins des États-Unis.  Je me suis également intéressée au design intérieur, alors j’ai suivi quelques cours et j’ai fait de mon « passe-temps » une entreprise à domicile une fois arrivée à Montréal. Parfois, lorsque vous déménagez dans un nouveau pays, vous devez vous réinventer et un changement de carrière est nécessaire. Pour moi, tout a bien fonctionné car les enfants étaient très jeunes au moment où nous sommes déménagés, alors ma priorité était de travailler à partir de la maison.

Après quelques mois en poste, quelles sont vos impressions de l’Université?

J’ai une excellente opinion de McGill. Je ne pourrais être plus heureuse. Je savais déjà, par l’expérience de mon mari, que McGill offrait un excellent environnement de travail.  Mes collègues de travail aux RH sont très humains, je me sens à ma place et soutenue par mes collègues. J’aime ce travail parce que je peux aider les autres à mon tour.  De plus, chaque cas est unique.  Même pour les familles provenant d’autres provinces canadiennes, les besoins et intérêts peuvent être différents.  Je peux alors les aider en leur faisant part de suggestions et de recommandations.

Qui sont vos clients et comment peuvent-ils vous joindre?

Ma clientèle est composée des enseignants occupant un poste permanent et de leurs conjoints.  Ils entendent généralement parler de moi pendant le processus de relocalisation, avant leur arrivée à Montréal.  Mes coordonnées se trouvent sur le site Web des RH.  Les gens communiquent principalement avec moi pendant le processus d’embauche.

Est-ce une bonne chose?

Oui, parce que je peux les aider à planifier davantage en évaluant leurs besoins de manière approfondie, particulièrement lorsqu’ils arrivent d’un autre pays.  Ainsi, la transition se fait bien plus en douceur. Peu importe à quel point le déménagement est perçu positivement, il s’agit d’un événement stressant.  Notre objectif est d’éviter les surprises et d’aider les gens à se fixer des attentes réalistes.

Avez-vous d’autres commentaires à formuler au sujet de la communauté de McGill?

Je suis ravie qu’on m’ait offert le poste. Je suis très heureuse d’aider les gens qui arrivent à Montréal et à McGill, comme ce fut le cas pour moi. Il est parfois stressant de tenter de s’orienter dans une nouvelle ville où on ne connaît personne.  Mais le fait d’être appuyé fait toute la différence.  McGill m’a offert ce soutien il y a quatre ans, et j’espère simplement pouvoir en faire autant pour tous ceux qui se présentent à moi.