Douglas Research Centre joins The Neuro in Open Science

Five-point strategy will maximize the impact of research and maintain leadership in mental health research and care

La version française suit.

Today, the Douglas Research Centre (DRC) joins The Neuro’s Tanenbaum Open Science Institute (TOSI) as a partner in research data sharing and collaboration through the adoption of a set of institutional Open Science principles.

Through this partnership, the DRC commits to publicly releasing research findings and facilitating the use of data for educational, health, and societal impact, all while minimizing the use of restrictive intellectual property protection on research outputs in order to accelerate the rate of medical breakthroughs.

Inspired by The Neuro’s Open Science commitment in 2016, this is the second TOSI partnership of its kind—the first being with the University of Calgary’s Hotchkiss Brain Institute in 2021. These partnerships flow from of TOSI’s mission to encourage the adoption of Open Science across Canada. To accomplish this mission TOSI provides guidance and funding to support interested organizations, both of which were key to the DRC’s decision to adopt Open Science.

The collaborative effort

The DRC has already taken on a number of Open Science projects. Its Molecular and Cellular Microscopy Platform (MCMP) was the second in Canada to adopt OMERO, software for openly sharing microscopy images. The Douglas-Bell Canada Brain Bank is in the process aligning its practices with those of the Cellular Biospecimen Imaging and Genetic (C-BIG) Repository, The Neuro’s open sharing platform.

In 2019, the DRC launched an in-house Open Science team. One year later, it received $100,000 from TOSI to design a set of institutional Open Science Principles. Now, it’s committed to an Open Science strategy organized into five guiding principles aiming to broadly share research outputs, maximize societal impact, and empower research participants and service users.

As a mental health research centre, the DRC will pioneer Open Science research in a challenging area for patient privacy. Mental illness creates unique emotional, social, and cognitive vulnerabilities. Open Science policies must be designed to benefit the research community while respecting the needs of patients and research participants. Overcoming these challenges will create a model for other mental health institutions when implementing Open Science practices.

“As the first Canadian mental health research organization to adopt Open Science at the institutional level, we are leading a transformation in our field,” says Dr. Gustavo Turecki, Scientific Director of DRC and Chair of the Department of Psychiatry at McGill University. “Many of the Douglas’ research programs have Open Science principles at their core, spanning from extensively sharing brain tissue samples to our far-reaching knowledge translation activities. We expect to show that Open Science in mental health is not only feasible, but most importantly that it enables solid and rapid scientific advances in a research environment integrated to clinical practice.”

“Implementing Open Science in mental health research certainly brings challenges, the obvious one being safeguarding the confidentiality of our research participants and service users,” says Professor Sylvia Villeneuve, a researcher at the DRC and Canada Research Chair in early detection of Alzheimer’s disease. “We learned many lessons through openly sharing the PREVENT-AD dataset, a longitudinal cohort of pre-symptomatic Alzheimer’s disease participants that is now findable through the unified interface of the Canadian Open Neuroscience Platform. We found a balance between implementing appropriate safeguards and being as open as possible. Participants are eager to be part of Open Science studies.”

“I’m delighted to see the DRC join Team Open Science,” says Dr. Guy Rouleau, The Neuro’s Director and TOSI co-founder. “It’s exciting to watch the movement spread across Canada, one institution at a time. More and more scientists and administrators are recognizing the value of Open Science, and I encourage more of them to take this step. TOSI is here to help however we can.”

Le Centre de recherche Douglas se joint au Neuro dans la science ouverte

Une stratégie en cinq points permettra de maximiser les retombées de la recherche et de maintenir un rôle d’impulsion en matière de recherche et de traitement en santé mentale

Aujourd’hui, le Centre de recherche Douglas (CRD) constitue un partenariat avec l’Institut de science ouverte Tanenbaum (ISOT) au Neuro pour partager les données de recherche en adoptant d’un ensemble de principes de la science ouverte à l’échelle de l’établissement.

Grâce à ce partenariat, le CRD s’engage à publier ses résultats de recherche et à faciliter l’utilisation des données pour générer des retombées sur l’éducation, la santé et la société tout en limitant la protection restrictive de la propriété intellectuelle sur les résultats de recherche, afin d’accélérer le rythme des découvertes médicales.

Inspiré par la démarche du Neuro en faveur de la science ouverte de 2016, il s’agit du deuxième partenariat ISOT de ce type, le premier ayant été conclu avec l’Hotchkiss Brain Institute de l’Université de Calgary en 2021. Ces partenariats cadrent tout à fait dans la mission de l’ISOT qui consiste à faire avancer la cause de la science ouverte partout au Canada. Pour mener à bien cette mission, l’ISOT fournit une orientation et des fonds destinés à soutenir les organisations intéressées, deux éléments essentiels dans la décision du CDR d’adopter la science ouverte.

Un effort de collaboration

Le CRD n’en est pas à son premier projet en science ouverte. Sa plateforme de microscopie moléculaire et cellulaire (MCMP) a été la deuxième au Canada à adopter OMERO, un logiciel permettant de partager librement les images par microscopie. La Banque de cerveaux Douglas – Bell Canada est en train d’harmoniser ses pratiques sur celles du référentiel de biospécimens cellulaires, d’imagerie et de génétique (C-BIG), la plateforme de partage ouvert du Neuro.

En 2019, le CRD a constitué une équipe interne de science ouverte. Un an plus tard, l’ISOT lui a accordé un financement de 100 000 dollars pour mettre au point un ensemble de principes institutionnels pour la science ouverte. Le Douglas s’est maintenant engagé dans une politique de science ouverte structurée selon cinq principes directeurs visant à diffuser largement les résultats de la recherche, à maximiser leurs retombées sociétales et à donner un pouvoir d’agir aux participants de la recherche et aux utilisateurs des services.

En tant que centre de recherche en santé mentale, le CRD fait œuvre de précurseur en science ouverte dans un domaine sensible où la vie privée des patients doit être préservée. La maladie mentale crée en effet des vulnérabilités émotionnelles, sociales et cognitives uniques. Les politiques de science ouverte doivent donc bénéficier aux chercheurs, mais aussi respecter les besoins des patients et des participants à la recherche. Le franchissement de ces difficultés permettra de créer un modèle pour d’autres établissements de santé mentale lors de l’adoption des pratiques de science ouverte.

« En tant que premier organisme canadien de recherche en santé mentale qui adopte la science ouverte à l’échelle de l’établissement, nous ouvrons la voie dans notre domaine » fait remarquer le Dr Gustavo Turecki, directeur scientifique du CRD et directeur du département de psychiatrie de l’Université McGill. « De nombreux programmes de recherche au Douglas se fondent sur les principes de la science ouverte, depuis le partage intensif d’échantillons de tissus cérébraux jusqu’aux transferts des connaissances de grande portée. Nous voulons ainsi démontrer que la science ouverte en santé mentale est non seulement applicable, mais surtout qu’elle débouche sur des avancées scientifiques rigoureuses et rapides dans un environnement de recherche intégré à la pratique clinique. »

« En santé mentale, l’intégration de la science ouverte dans la recherche soulève certainement des problèmes, le plus évident étant la protection de la vie privée des participants à la recherche et des utilisateurs de services », déclare la professeure Sylvia Villeneuve, chercheuse au CRD et titulaire d’une chaire de recherche du Canada en détection précoce de la maladie d’Alzheimer. « Le premier ensemble de données PRÉVENIR-MA mis à disposition sur la Plateforme canadienne de neuroscience ouverte a été pour nous une source d’enseignements. On peut maintenant consulter une cohorte longitudinale de participants atteints de la maladie d’Alzheimer avant l’apparition des symptômes sur l’interface unifiée. Pour ce faire, nous sommes parvenus à un juste équilibre entre la mise en place de mesures de protection adéquates et la plus grande diffusion possible. Les participants souhaitent vivement prendre part à des études de science ouverte ».

« Je suis ravi de voir le CRD se joindre à l’équipe de la science ouverte », déclare le Dr Guy Rouleau, directeur du Neuro et cofondateur de l’ISOT. « C’est fascinant de voir le mouvement gagner tout le Canada, un établissement après l’autre. De plus en plus de scientifiques et d’administrateurs prennent conscience de la valeur de la science ouverte, et j’incite le plus grand nombre d’entre eux à franchir le pas. L’ISOT est là pour leur apporter toutes les formes d’aide possibles. »