En mars 2024, 91 étudiant·e·s d’exception provenant du Canada ou d’ailleurs convergeront vers l’Université McGill de Montréal pour passer une entrevue dans le but d’obtenir l’une des bourses McCall MacBain.
Celles-ci sont le fruit d’un don monumental de 200 millions de dollars, le deuxième en importance de l’histoire du Canada, effectué par John et Marcy McCall MacBain en 2019.
Faites connaissance avec quelques finalistes :
Hannah Ayamba
Études : Université du Ghana (B.A. 2022)
Ga est, Ghana
Hannah travaille comme analyste en acquisition de talents à SEO Africa, une organisation sans but lucratif située à Accra, au Ghana. Elle a récemment terminé un baccalauréat à la faculté d’éducation de l’Université du Ghana, où elle a été majore de promotion et représentante de classe. Hannah est vice-présidente de l’African Youth for Education and Empowerment Foundation, un organisme de bienfaisance qu’elle a cofondé en 2015 pour favoriser l’autonomisation des jeunes de sa communauté. Elle est aussi membre du comité des finances de l’Église évangélique du Ghana. Elle compte entreprendre une maîtrise en sociologie spécialisée en études féministes et des genres.
« Je me sens très honorée et privilégiée d’être finaliste du prestigieux programme de bourses McCall MacBain. Cette reconnaissance de mes efforts et de mon engagement social me procure un sentiment d’accomplissement. Cela me servira de tremplin pour multiplier les retombées de mes activités communautaires. »
« J’accorde beaucoup d’importance au développement et je tiens à redonner à la société en raison de mon éducation et des obstacles que j’ai réussi à surmonter. Je cherche à reproduire et à promouvoir ce type de parcours en donnant aux jeunes, en particulier aux filles de ma communauté, les moyens d’améliorer leurs conditions de vie. »
Juan Francisco Escalante Villar
Études : Université pontificale catholique du Pérou (B.Mgt 2021)
Lima, Pérou
Juan est titulaire d’un baccalauréat en gestion publique de l’Université pontificale catholique du Pérou (PUCP). Dans le cadre de son travail au conseil national péruvien pour l’intégration des personnes en situation de handicap, une organisation du gouvernement et de la société civile, il a corédigé une étude sur la représentation du handicap dans les médias d’information et dirigé la refonte d’un site web d’envergure. Juan collabore bénévolement avec un groupe de recherche sur les politiques publiques ainsi qu’avec des professeurs en épistémologie des sciences de la gestion et en théorie des organisations. Il a effectué dernièrement un stage dans une organisation non gouvernementale autrichienne et commencera sa maîtrise en politiques publiques à McGill en 2024.
« C’est comme un rêve dont on se souvient au réveil! Le processus a été à la fois exigeant, enrichissant et bénéfique. J’ai hâte de rencontrer les autres finalistes et d’apprendre de leurs expériences. »
« J’espère que la maîtrise en politiques publiques de McGill me permettra d’utiliser mes connaissances non seulement dans le secteur public, mais également dans n’importe quel type d’organisation. Je suis disposé à parler des droits des personnes en situation de handicap avec divers intervenants de la communauté internationale afin que nous puissions élaborer de meilleures stratégies ensemble. »
Rahima
Études : Institut d’administration des affaires de Karachi (B.Sc. 2024)
Quetta, Pakistan
Rahima étudie l’économie à l’Institut d’administration des affaires (IBA) de Karachi. Elle fait du bénévolat depuis plusieurs années au sein d’un groupe étudiant hazara qui offre des conseils sur le processus d’admission à l’université à plus de 100 étudiant·e·s marginalisé·e·s. De plus, Rahima a participé à un programme d’aide aux victimes d’inondations et a siégé au conseil d’administration de la société d’entraide communautaire de l’IBA, où elle a mené des activités de bienfaisance. En plus de travailler à temps partiel durant ses études, elle a dernièrement mis sur pied un projet de soutien aux femmes entrepreneures au Balouchistan. Rahima a présenté une demande d’admission à plusieurs programmes de maîtrise dans le but de contribuer à l’élaboration des politiques publiques et à l’économie agricole du Pakistan.
« Je me sens très fière et choyée d’être finaliste pour une bourse McCall MacBain. Sachant que la sélection a été rude jusqu’ici et que j’ai des chances d’obtenir une bourse d’études complète à McGill, j’entrevois l’avenir avec optimisme. »
« J’ai mené l’essentiel de mes activités bénévoles dans la communauté, auprès des étudiant·es et des femmes. Mon désir de faire entendre la voix des femmes et des étudiant·e·s sous-représenté·e·s émane de mon parcours semé d’embûches et de ma détermination à éviter que quiconque ait à vivre cela à l’avenir. »
Hedi Jaza
Études : Université libano-américaine (LAU) (B.Sc. 2024)
Bizerte, Tunisie
Hedi étudie les mathématiques à l’Université libano-américaine en tant que boursier de l’initiative de partenariat des États-Unis au Moyen-Orient (MEPI). Il anime un club de diffusion en direct, est tuteur en mathématiques et superviseur bénévole dans un organisme sans but lucratif et travaille comme assistant d’enseignement pour des cours de mathématiques à son université. Fondateur d’une association d’étudiant·e·s nord-africain·e·s, Hedi est également membre des comités de leadership et de débat de son programme de bourses, en plus d’avoir participé à un projet de recherche sur l’apprentissage automatique. Il envisage de faire une maîtrise en mathématiques et statistiques afin de mettre en évidence les besoins de communautés marginalisées et d’y répondre.
« Grâce à mon engagement bénévole sur le campus et dans la communauté, je peux mettre en pratique mes compétences en mathématiques et en informatique et les mettre au service de la société. À titre de boursier de la MEPI, je suis déterminé à utiliser l’éducation pour outiller les autres et pour m’attaquer aux problèmes des communautés marginalisées, que ce soit par le tutorat, le mentorat, la recherche ou la présidence de clubs. »
Jean Kagame
Études : Université McGill (B. T. S. 2019)
Montréal, Québec, Canada
Jean est travailleur social au Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Côte-Nord. Précédemment, il a travaillé pour le Conseil Cri de la santé et des services sociaux de la Baie James dans le nord du Québec, où il a vécu pendant trois ans. Il vient en aide aux personnes âgées à titre de travailleur de soutien bénévole et codirige une entreprise d’économie sociale qui produit et purifie de l’eau destinée à des communautés rurales du Malawi. Durant ses études de premier cycle à McGill en tant que boursier de la Fondation Mastercard, Jean a organisé une commémoration annuelle du génocide de 1994 au Rwanda et présidé l’Association étudiante africaine. Il a aussi dirigé une équipe de volleyball intramuros. Admis à la Faculté de droit de McGill, Jean espère consacrer sa carrière à la promotion des droits de la personne et de l’inclusion juridique en Afrique de l’Est.
« C’est un immense honneur d’avoir été choisi comme finaliste pour une bourse McCall MacBain. Jusqu’ici, cette aventure m’a permis de faire de l’introspection et de revoir mes objectifs. »
Harley Martin
Études : Université Concordia (B.A. 2024)
Montréal, Québec, Canada
Après avoir passé 10 ans dans le secteur de la foresterie, Harley étudie maintenant l’histoire à Concordia. À titre de coordonnateur général de l’Union des étudiants et étudiantes de Concordia, il collabore avec l’équipe de direction, le personnel et des membres de la communauté universitaire afin de faire valoir les droits des étudiant·e·s et d’appliquer les directives du comité. Harley supervise deux projets clés, soit le processus de planification et de développement d’un nouveau centre étudiant et la mise en place de deux nouveaux services de santé mentale destinés à la population étudiante. De plus, il est trésorier d’une coopérative de solidarité et a fait du bénévolat dans un centre communautaire et un refuge. Harley ambitionne d’étudier le droit ou les politiques publiques à McGill.
« Grâce à mon expérience tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des salles de classe de l’université, j’ai été en contact avec une grande variété d’idées, de gens et de sujets, ce qui a renforcé ma capacité à travailler en équipe dans un cadre interdisciplinaire afin d’analyser et de résoudre d’importants enjeux communautaires. »
Samantha Nepton
Études : Université McGill (B.Éd. 2023)
Richmond Hill, Ontario, Canada
En tant que titulaire de classe à la Commission scolaire English-Montréal, Samantha offre du soutien aux élèves ayant un déficit cognitif. Récemment diplômée du programme de baccalauréat en éducation de l’Université McGill, elle a effectué l’été dernier un stage de recherche pour étudiant·es autochtones dans le cadre du programme IMPRESS. Durant ses études, Samantha a été la première commissaire à l’équité de l’Association des étudiants de premier cycle en éducation, a animé des activités pour enfants dans un foyer d’accueil et a joué de la clarinette au sein d’un orchestre d’harmonie. Lors d’une session d’échange à l’Université d’Adélaïde, en Australie, elle a participé à des soirées d’humour. Samantha projette de poursuivre ses études à la maîtrise en éducation ou en politiques publiques.
« J’ai appris tant de choses dans la dernière année auprès de gens incroyablement talentueux, qui jouent un rôle positif dans leur communauté. Je souhaite faire de même, que ce soit par l’enseignement, l’élaboration de programmes d’études, la formulation de politiques ou de toute autre manière. Je veux continuer d’apprendre au contact de gens qui partagent mes valeurs et qui peuvent m’aider à atteindre mes objectifs personnels et professionnels. »
« Mon conseil aux étudiant·e·s : Si ce programme de bourses vous intéresse le moindrement, posez votre candidature! Même si la date limite approche, faites une demande (et soyez super gentils avec les personnes qui vous fournissent une lettre de recommandation à la dernière minute)! Pour être sélectionnés, vous n’avez pas besoin d’un dossier parfait, rempli d’expériences « stéréotypées ». »
Coralie Tcheune
Études : Université de la Colombie-Britannique (B.Sc. 2024)
Surrey, Colombie-Britannique, Canada
Coralie étudie en génie biomédical à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC). À titre de cocapitaine de l’équipe étudiante en génie biomédical, elle a cocréé un événement annuel de réseautage professionnel et chapeaute les activités de sensibilisation auprès des élèves du secondaire. Coralie dirige également l’association étudiante de son département et a travaillé au lancement d’une application visant à améliorer l’accès des non-anglophones aux soins de santé. En outre, elle a été vice-présidente de l’association des étudiants et étudiantes de premier cycle en génie, a organisé deux collectes de fonds pour l’achat de fournitures médicales et a fait du bénévolat dans une maison de soins de longue durée. Coralie souhaiterait étudier le génie biologique et biomédical à McGill.
« J’ai éprouvé un mélange de fierté, de fébrilité et de soulagement lorsque j’ai appris que j’irais à Montréal en tant que finaliste. Je suis surtout impatiente de rencontrer les autres personnes sélectionnées. J’aime m’entourer de jeunes leaders ambitieux·ses ayant des points de vue nouveaux et diversifiés sur les choses. »
« En septième année, j’ai participé à une petite version locale du Carnaval de Québec. J’ai alors pu goûter à de la tire fabriquée à partir de sirop d’érable versé sur de la glace pilée. Même si je déteste le froid, j’espère qu’il neigera afin que je puisse déguster de la tire d’érable préparée directement sur la neige, à la québécoise! »
Noémie Veilleux
Études : Université du Québec à Montréal (B.A. 2024)
Québec, Québec, Canada
Noémie est étudiante au baccalauréat en sexologie de l’Université du Québec à Montréal et spécialiste en prévention de la violence sexuelle au Collectif social, un organisme à but non lucratif québécois. Au cours des dernières années, elle a coordonné les activités francophones d’un projet pancanadien de prévention de la violence genrée et sexuelle sur les campus postsecondaires et collaboré, à titre de stagiaire au ministère de l’Enseignement supérieur, à la mise en œuvre du Plan d’action québécois visant à prévenir et à contrer les violences à caractère sexuel en enseignement supérieur. Ses engagements en recherche sont marqués par un désir de voir des retombées concrètes au sein de la communauté. Noémie se porte bénévole auprès de l’Association des sexologues du Québec. Auparavant, elle a occupé la présidence de la Fédération étudiante collégiale du Québec et a été administratrice du Forum jeunesse de l’Île de Montréal.
« À la maîtrise, j’aimerais consolider ma compréhension de la victimisation sexuelle. J’aspire à étudier dans un domaine connexe à la sexologie qui me permettra d’acquérir un savoir-faire unique et une compréhension approfondie de cet enjeu de société. Je souhaite également développer de solides compétences de leadership, ce que le programme de bourse rendrait possible. »
« Ce processus unique offre un espace pour réfléchir au chemin parcouru et à celui à venir. Il m’a soutenue dans une réflexion profonde et humaine sur mes motivations personnelles, professionnelles et universitaires. Que j’obtienne ou non la bourse, je conclurai ce processus en étant reconnaissante de ce qu’il m’a apporté comme personne. »
Pour consulter la liste complète des finalistes, visitez la page boursiersmccallmacbain.org/finalistes-2024.