L’Université McGill est l’un des établissements universitaires du monde qui intègre le mieux le développement durable à ses pratiques et à ses travaux de recherche, comme le révèle un classement publié mardi.
En effet, McGill s’est classée au huitième rang des 189 universités offrant des programmes de doctorat évaluées.
Par ailleurs, dans un groupe de 355 établissements universitaires, McGill partage le premier rang dans la catégorie « Recherche » et le quartième en « Coordination et planification », et arrive au deuxième rang en « Achats » et au septième en « Diversité et abordabilité ».
« Nous remercions notre communauté universitaire d’adhérer concrètement au développement durable. Ensemble, nous sommes en train de faire de l’Université McGill un modèle dans le domaine », se réjouit François Miller, directeur général, Développement durable.
Au Québec, deux autres universités se sont classées dans les dix premières places parmi les établissements offrant des programmes de doctorat, soit l’Université de Sherbrooke et l’Université Laval.
Les autres établissements québécois occupant l’une des dix premières places dans au moins une catégorie sont les suivants : HEC Montréal, Institut national de la recherche scientifique (INRS), Polytechnique Montréal, Université de Montréal et Université TÉLUQ.
Ce classement a été publié le 10 septembre par l’Association for the Advancement of Sustainability in Higher Education (AASHE), dans son répertoire annuel des campus durables (Sustainable Campus Index).
L’AASHE évalue les établissements universitaires au moyen du système STARS (Sustainability Tracking, Assessment & Rating System) et inclut dans son répertoire des campus durables ceux qui se sont vu attribuer une cote.
L’Université McGill, l’Université de Sherbrooke et l’Université Laval ont toutes reçu la cote Platine. McGill l’a décrochée en mars 2024, soit six années plus tôt que l’horizon temporel qu’elle s’était fixé.
Achats
Si l’Université McGill se distingue dans la catégorie « Achats » – premier rang des universités offrant des programmes de doctorat et deuxième rang au classement général, comparativement au troisième l’an dernier –, c’est grâce aux efforts qu’elle déploie pour s’approvisionner auprès de sources durables.
À titre d’exemple, la très grande majorité des appareils électroniques, des produits de nettoyage et de la papeterie qu’achète l’Université sont certifiés par un tiers, c’est-à-dire qu’ils portent respectivement les écoétiquettes EPEAT, Ecologo et Forest Stewardship Council (FSC).
En outre, au printemps 2023, le Service des approvisionnements a actualisé le Code de conduite des fournisseurs en collaboration avec d’autres universités du Québec.
« De plus en plus, le développement durable est au cœur de nos décisions d’approvisionnement. Le Service des approvisionnements travaille main dans la main avec le Bureau du développement durable : le Bureau définit les objectifs de l’Université, et nous trouvons des moyens d’amener nos fournisseurs à y souscrire », explique François Pouliot, directeur du Service des approvisionnements.
Recherche
L’Université McGill a fait très bonne figure également grâce à la place qu’occupe le développement durable dans ses travaux de recherche. En effet, plus de 80 pour cent de ses départements mènent des recherches sur des sujets liés à la durabilité.
À ses étudiants et étudiantes qui font de la recherche en développement durable, l’Université offre les bourses de recherche au premier cycle de l’École de l’environnement Bieler et les programmes de financement aux cycles supérieurs du Pôle des systèmes de développement durable. L’École de l’environnement Bieler et le Pôle proposent également des programmes de financement aux membres du corps professoral menant des travaux de recherche en durabilité.
Cliquer ici pour consulter le répertoire des campus durables (Sustainable Campus Index).