McGill accueille 6 000 personnes lors du Congrès de l’Acfas

Plus de 240 professeurs et étudiants aux cycles supérieurs de McGill ont présenté le fruit de leur travail lors de la 85e édition du Congrès de l’Acfas. Tenu pour la troisième fois sur notre campus, l’événement – un franc succès selon les organisateurs – a réuni 6 000 congressistes venus de 40 pays.

Le Congrès annuel de l’Acfas (Association francophone pour le savoir), plus grand rassemblement scientifique du monde universitaire francophone, a eu lieu à McGill du 8 au 12 mai dernier. L’événement a été une véritable réussite. Les chiffres sont éloquents : 6 000 congressistes venus de 40 pays, et 3 400 communications scientifiques présentées dans plus de 200 séminaires portant sur 30 domaines de recherche. En outre, plus de 1 000 personnes ont participé aux 11 activités grand public de l’événement Science-moi!

« Nous sommes extrêmement fiers du succès qu’a connu le Congrès », se réjouit Allison Flynn, responsable de l’événement. « La coordination d’un événement d’une telle envergure à McGill n’est pas une mince affaire, et cette année, c’était plus complexe que jamais en raison des chantiers. Mais il y a tellement de gens – de dizaines d’unités un peu partout sur le campus – qui ont mis la main à la pâte et contribué à ce travail d’équipe colossal. Les choses se sont passées comme sur des roulettes. »

Il fallait notamment coordonner l’utilisation d’une centaine de salles réparties dans 20 immeubles du campus du centre-ville. Plus de 100 bénévoles de la communauté mcgilloise ont assuré la bonne marche de l’événement, servant de guides aux congressistes, répondant à leurs questions dans les kiosques d’information ou s’assurant du bon fonctionnement du matériel audiovisuel et informatique lors des présentations.

L’Acfas donne la priorité aux jeunes chercheurs, puisqu’elle souhaite leur permettre de parfaire leurs aptitudes de communicateurs et d’enrichir leur curriculum vitæ. Les 240 employés et étudiants de McGill qui ont fait des exposés sur les diverses tribunes provenaient de disciplines variées.

Comme le fait observer la principale Suzanne Fortier, le choix du campus comme cadre du Congrès permet aux organisateurs d’éviter la location d’un centre de congrès, ce qui représenterait des coûts énormes vu l’ampleur de l’événement. Or, ce sont les jeunes chercheurs et les étudiants qui profitent de cette économie, puisqu’ils peuvent assister au Congrès à moindre coût. En outre, la principale Fortier a confié au quotidien montréalais francophone Le Devoir que le français était de plus en plus présent à McGill, environ 60 pour cent des personnes sur le campus – étudiants et employés – étant en mesure de converser dans cette langue. « Nous encourageons nos étudiants à apprendre le français pendant leur passage à McGill. La culture francophone compte pour beaucoup dans l’attrait qu’exercent la ville de Montréal et l’Université McGill. »

Le Congrès de l’Acfas a eu droit à une excellente couverture médiatique. En effet, quelque 70 journalistes accrédités se sont mêlés aux congressistes, et leur présence s’est traduite par la publication de plus de 350 articles et entrefilets. Le Devoir a publié un supplément Acfas et Radio-Canada a organisé La semaine des sciences. Par ailleurs, de nombreux présentateurs du Congrès ont parlé de leur travail dans le cadre d’entrevues diffusées à la radio et à la télévision.

Enfin, #Acfas a été l’un des mots-clics les plus populaires sur Twitter à Montréal, et on a enregistré au-delà de 12 000 mentions « J’aime » sur la page Facebook de l’événement.