La Collation des grades annuelle des diplômées et diplômés noirs de l’Université McGill a donné le coup d’envoi de la période de remise des diplômes.
Ouvert à l’ensemble de la communauté mcgilloise, l’événement du 2 mai a rendu hommage aux derniers diplômés noirs de l’Université McGill, dont les réalisations comprennent l’obtention de cinq doctorats, 12 maîtrises, 45 baccalauréats et trois diplômes. Soixante récipiendaires étaient présents.
« La Collation des grades des diplômés noirs est une occasion unique de souligner les efforts et les réalisations de la population étudiante noire de McGill », a déclaré Antoine-Samuel Mauffette Alavo, agent de liaison auprès des étudiantes et étudiants noirs, qui a officié en tant que maître de cérémonie.
Cette année, la septième édition de l’événement comprenait un discours liminaire de Tari Ajadi, professeur adjoint au Département de science politique, et un discours de la majore de promotion Taïna Dushime, lauréate d’un baccalauréat ès arts en développement international et présidente de l’Association étudiante africaine de l’Université McGill. Tous les diplômés ont reçu une étole en kenté.
« Aujourd’hui, les honneurs reviennent à la promotion de 2025, a lancé Antoine-Samuel Mauffette Alavo. Ce diplôme, vous l’avez obtenu à l’issue d’innombrables nuits blanches, cours ardus, examens et lectures, et de votre apport à la vie universitaire et étudiante. »
« Nous avons accompli quelque chose d’exceptionnel »
La cérémonie de la Collation des grades annuelle des diplômées et diplômés noirs a été organisée par le Réseau des étudiants noirs et l’Association des diplômées et diplômés noirs de l’Université McGill, avec le soutien de l’unité Inclusion des personnes noires, réussite et initiatives stratégiques.
Dans son discours liminaire, Tari Ajadi a évoqué sa propre collation des grades il y a dix ans, quand il était major de promotion, et a proposé quelques sujets de réflexion aux diplômés.
« J’ai discuté avec certains d’entre vous, et je vous ai entendu dire : “J’ai tellement de chance d’être ici”. Vous n’avez pas eu de chance d’être ici; c’est nous qui avons eu la chance de vous compter parmi nous », a-t-il affirmé.
« Je perçois déjà le formidable apport que vous fournirez au monde et à ceux qui vous entourent. N’étouffez pas votre force intérieure et soyez fiers de votre identité. J’ai très hâte de voir ce que vous allez accomplir. »
Le discours d’adieu de Taïna Dushime a également été porteur d’encouragements.
« À la magnifique promotion de 2025, riche de toutes ses nuances de mélanine : n’oublions jamais que nous sommes uniques, a insisté Taïna Dushime. Nous avons accompli quelque chose d’exceptionnel. »
« À celles et ceux qui resteront après notre départ, cet héritage vous appartient désormais. Protégez-le, cultivez-le et portez-le plus loin encore. »
Ses idées ont été reprises dans le discours de clôture de Nkwanzi Banage, membre de la promotion de 2025 et présidente du Réseau des étudiantes et étudiants noirs.
« Quel que soit le chemin que nous empruntons, notre engagement à l’égard de la justice, de la défense des droits et de l’entraide collective se poursuivra, a ajouté Nkwanzi Banage. Nous faisons partie d’une tradition qui valorise le courage et l’unité, et je suis convaincue que cette cohorte perpétuera ces valeurs. »